850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
Sommaire
Dans un monde où l’urgence climatique pousse de plus en plus les constructeurs automobiles à se réinventer, les annonces de retard dans le secteur des véhicules électriques font grand bruit. C’est le cas de Bentley, marque britannique de luxe, qui décide de retarder son calendrier de transition électrique aussi bien par les difficultés rencontrées que par le succès de ses ventes thermiques.
Initialement, Bentley avait posé une pierre angulaire dans sa stratégie de développement durable en annonçant l’introduction de son premier modèle électrique pour 2025. Cependant, des défis techniques majeurs, notamment liés aux problèmes de logiciels et à des préoccupations concernant la plateforme, ont contraint la marque à reporter cette échéance. Selon Adrian Hallmark, CEO de Bentley, c’est désormais vers la fin de 2026 que l’on devrait découvrir ce modèle tant attendu, avec des livraisons aux clients qui ne débuteront qu’en 2027.
En parallèle, les ambitions de Bentley de se convertir entièrement à l’électrique d’ici la fin de la décennie ont également été recalibrées. La nouvelle feuille de route vise à éliminer complètement les voitures à essence d’ici 2033, laissant un peu plus de temps à la marque pour investir dans les hybrides rechargeables et assurer une transition plus douce vers une gamme exclusivement électrique.
La fabrication du premier véhicule électrique de Bentley aura lieu au Royaume-Uni, s’appuyant sur la Premium Platform Electric (PPE), développée conjointement par Porsche et Audi.
Cette plateforme a déjà été utilisée pour les modèles de deuxième génération du Macan et du Q6 E-Tron, dévoilés récemment. Sous l’égide du groupe Volkswagen, Bentley (ainsi que Lamborghini et Ducati) est techniquement une propriété d’Audi depuis 2022, ce qui favorise les synergies au sein du groupe.
Avant même que le premier modèle électrique ne fasse son apparition, Bentley se prépare à lancer un nouveau système hybride rechargeable haute performance basé sur un moteur V8. Ce système devrait indirectement remplacer le mythique W-12 avec la Batur de 740 chevaux.
L’entreprise reconnaît avoir sous-estimé l’intérêt pour les hybrides, qui devraient voir leur demande augmenter plutôt que diminuer vers la fin de la décennie. En réponse, Bentley investit massivement dans une nouvelle vague de PHEV qui resteront en vente au début de la prochaine décennie. De plus, ses ventes de modèles thermiques ne faiblit pas, la marque compte donc encore en profiter quelques années.
Le retard dans le lancement du premier véhicule électrique de Bentley ne signifie pas un manque d’ambition. Lorsqu’il arrivera, il introduira une version Speed, décrite comme le “W12 des batteries”, avec des moteurs électriques conçus pour délivrer de 50 à 100 % de puissance en plus par rapport aux moteurs à combustion interne. Le véhicule promet une autonomie impressionnante de 600 à 700 km sur une seule charge et une recharge rapide de 10 à 80 % en moins de 20 minutes.
Pour l’instant, le modèle thermique Bentayga domine les ventes de Bentley avec 44 % du volume total en 2023, suivi par le Continental GT/GTC et le Flying Spur. Malgré une baisse globale des livraisons de 11 % à 13 560 unités en 2023, l’engouement pour les véhicules de luxe Bentley ne faiblit pas.
Réagissez à l'article