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L’empreinte carbone des véhicules, qu’ils soient électriques ou thermiques, est un sujet brûlant dans le débat sur la transition énergétique. Dans cette quête d’un avenir plus vert, la voiture électrique s’impose souvent comme une alternative prometteuse. Mais est-elle réellement moins polluante que son homologue à moteur thermique ? C’est ce que nous allons examiner en détail.
L’empreinte carbone mesure les émissions de gaz à effet de serre (GES), principalement le dioxyde de carbone (CO2), liées à la production et à la consommation d’un individu, d’une population ou d’une activité. Ces émissions sont souvent exprimées en masse équivalente de CO2 (kgCO2e), un standard qui permet d’intégrer différents gaz à effet de serre tels que le méthane et le protoxyde d’azote, dont les impacts environnementaux varient.
L’évaluation de l’empreinte carbone d’une voiture, qu’elle soit thermique ou électrique comprend plusieurs étapes :
Par ailleurs, la France vise la neutralité carbone d’ici 2050, un défi de taille qui implique une réduction drastique des émissions de GES. Dans ce contexte, les transports représentent un secteur clé, étant responsables d’environ 31% des émissions totales de GES du pays.
La voiture électrique est souvent perçue comme une solution moins polluante. Cependant, son bilan carbone s’avère plus complexe :
Une étude d’Arval Mobility Observatory révèle que, par exemple, une voiture électrique en Norvège ne nécessite que 8 000 km pour compenser ses émissions initiales grâce à un mix électrique majoritairement hydraulique. En revanche, en Chine, où le mix est dominé par le charbon, cette distance monte à 180 000 km.
Une étude de l’ONG Transport et Environnement met en lumière la comparaison entre les émissions de voitures électriques et thermiques :
Cette comparaison souligne l’importance cruciale du mix énergétique dans l’évaluation de l’empreinte carbone des véhicules électriques.
En France, avec un mix énergétique largement nucléaire, l’empreinte carbone d’une voiture électrique est nettement inférieure à celle d’un véhicule thermique après 16 800 km parcourus.
Il est clair que la voiture électrique représente un pas vers une mobilité plus durable, mais son impact environnemental dépend fortement des conditions de sa production et du mix énergétique du pays où elle est utilisée. Malgré son empreinte carbone initialement élevée due à la fabrication de la batterie, elle tend à devenir plus écologique sur la durée, en particulier dans les pays avec un mix énergétique faible en carbone.
La transition vers des véhicules électriques, couplée à une décarbonation progressive du mix énergétique, semble donc être un élément crucial de la stratégie pour réduire les émissions de GES et atteindre les objectifs climatiques.
Source : Analyse T&E
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