Toyota prépare sa première voiture électrique à batteries solides pour 2027
Le constructeur japonais Toyota s’apprête à franchir une étape majeure dans le développement des voitures électriques en devenant potentiellement le […]
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Le constructeur italien Ferrari vient de reporter le lancement de son deuxième modèle électrique, initialement prévu pour 2026, à 2028 au plus tôt. Cette décision, révélée par des sources proches du dossier, s’explique par une demande quasi inexistante pour les voitures électriques de luxe haute performance. Un constat qui interroge sur l’avenir de l’électrification dans le segment des supercars.
Cette nouvelle intervient alors que Ferrari s’apprête à dévoiler sa première voiture électrique en octobre prochain, marquant un tournant historique pour la marque au cheval cabré. Le report de ce second modèle illustre les défis auxquels font face les constructeurs de véhicules de prestige dans leur transition vers l’électrique.
Ferrari avait initialement planifié le lancement de son deuxième véhicule électrique pour fin 2026, soit quelques mois seulement après les premières livraisons de son modèle inaugural prévues en octobre 2026. Selon les sources interrogées, ce report s’explique principalement par l’absence de demande réelle et durable pour une supercar électrique.
La première voiture électrique Ferrari, co-conçue par l’ancien directeur du design d’Apple Jony Ive, affichera un prix dépassant les 500 000 dollars. Ce modèle atypique pour la marque sera plus volumineux que les Ferrari traditionnelles, sans pour autant constituer un SUV. Il s’agit davantage d’un modèle symbolique à faible volume de production, destiné à honorer l’engagement de Ferrari de lancer son premier véhicule électrique en 2026.
L’électrification des voitures de sport haute performance soulève des problématiques techniques spécifiques. Les batteries électriques demeurent particulièrement lourdes et peinent à délivrer la puissance soutenue d’un moteur thermique traditionnel. Cette limitation technique s’ajoute à la perte du rugissement caractéristique des moteurs Ferrari, élément pourtant déterminant dans l’expérience d’achat pour de nombreux clients fortunés.
Le second modèle électrique de Ferrari, perçu en interne comme le véritable tournant stratégique de l’électrification de la marque, devrait s’aligner sur les volumes de production traditionnels de Ferrari. La firme de Maranello vise habituellement entre 5 000 et 6 000 unités sur un cycle de vie de cinq ans pour chaque modèle, un objectif actuellement inatteignable compte tenu du manque d’intérêt de la clientèle.
Ferrari n’est pas isolé dans cette démarche de temporisation. Plusieurs constructeurs de voitures de sport ont récemment revu leurs ambitions électriques à la baisse face au manque d’intérêt des consommateurs. Cette tendance révèle les spécificités du marché du luxe automobile, où les attentes diffèrent sensiblement de celles du marché généraliste.
Voici les principales décisions prises par les concurrents de Ferrari :
Le report du second modèle Ferrari constitue en réalité le deuxième report pour ce véhicule. Initialement planifié plus tôt, il avait déjà été décalé d’un an avant ce nouveau délai jusqu’en 2028. Selon les sources, la demande pour les véhicules électriques haute performance est actuellement “nulle”, un constat sans appel qui explique cette prudence.
Ce délai supplémentaire permettra néanmoins à Ferrari de poursuivre le développement de ses technologies internes pour son second véhicule électrique. La marque italienne, qui commercialise des modèles hybrides depuis 2019, dispose ainsi de plus de temps pour affiner son approche et potentiellement attendre une évolution favorable du marché.
Ferrari dévoilera sa nouvelle stratégie à long terme aux investisseurs le 9 octobre prochain, une présentation qui devrait apporter des éclaircissements sur l’orientation future de la marque dans un contexte d’électrification ralentie. Cette approche mesurée reflète une adaptation pragmatique aux réalités d’un marché de niche où les codes traditionnels restent profondément ancrés.
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