En recrutant chez Tesla, ce constructeur chinois prépare sa révolution électrique
L’industrie automobile électrique connaît une véritable révolution, avec la Chine en fer de lance de cette transformation. Pourtant, Tesla reste […]
Alors que les véhicules électriques prennent de plus en plus de place dans le parc automobile mondial, une question revient souvent : sont-ils vraiment plus propres que les voitures à essence ? Selon un rapport récent, la réponse est catégoriquement affirmative. La différence d’émissions au cours de leur cycle de vie dépend principalement de leur kilométrage et de la propreté du réseau électrique où ils se rechargent.
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Au début de leur cycle de vie, les véhicules électriques à batterie génèrent une quantité importante de CO2, principalement en raison de la fabrication des batteries. Cependant, une fois sur la route, les véhicules à combustion interne surpassent rapidement les véhicules électriques en termes de pollution d’émissions de CO2, à cause des émissions importantes des voitures consommant de l’essence.
Pour établir le point de rentabilité, BloombergNEF a examiné cinq régions différentes : les États-Unis, la Chine, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon. Dans ces marchés, les émissions de CO2 sur le cycle de vie d’un véhicule électrique de taille moyenne fabriqué aujourd’hui et parcourant 250 000 kilomètres seraient de 27 à 71 % inférieures à celles des véhicules à combustion équivalents.
Un conducteur aux États-Unis atteindrait le point de basculement à 41 000 km, soit environ deux ans de conduite, en supposant une distance annuelle moyenne parcourue d’environ 19 000 km. En Chine, en revanche, la distance de rentabilité serait de 118 000 km, ou après environ dix ans, en raison du réseau très dépendant des combustibles fossiles. En France, avec une énergie peu carbonée, le point de basculement est en moyenne situé entre à 20 000 km seulement.
Un réseau électrique plus propre engendre un cercle vertueux pour les véhicules électriques. Avec l’augmentation de la production d’énergie sans émissions dans le monde, ce point de basculement pourrait être atteint beaucoup plus rapidement d’ici la fin de la décennie.
Des améliorations apportées au processus de fabrication des véhicules électriques pourraient les rendre encore plus écologiques. Le recyclage des batteries pourrait aider à réduire les émissions du cycle de vie des nouveaux véhicules électriques, tandis que la localisation ou la proximité de l’ensemble du processus de fabrication des batteries pourrait réduire les émissions associées au transport mondial.
Actuellement, nos fournisseurs d’énergie comme EDF proposent actuellement des tarifs incitant à la recharge nocturne avec des prix inférieurs en heure creuse, mais à l’avenir, ils pourraient obtenir un meilleur rendement écologique en encourageant la recharge aux heures de pointe de production d’énergie renouvelable afin de profiter du pic de production photovoltaïque en pleine journée notamment. Ainsi, les véhicules électriques, déjà leaders en termes de réduction des émissions, sont sur la voie d’une empreinte carbone encore plus faible, grâce à l’évolution des technologies de batteries, des pratiques de fabrication plus propres et d’un réseau électrique de plus en plus vert.