850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
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Une récente étude de l’observatoire Cetelem intitulée « L’automobiliste en plein brouillard » met en lumière une certaine réticence des Français à adopter la voiture électrique. Publiée il y a déjà quelques mois, cette étude d’envergure, réalisée auprès de 15 000 personnes dans 16 pays européens, dont la France, soulève des questions pertinentes sur les obstacles perçus à l’adoption massive des véhicules électriques dans l’Hexagone.
Il apparaît que 60% des Français interrogés ne considèrent pas la voiture électrique comme le progrès technologique tant espéré, plaçant la France juste derrière l’Autriche en termes de scepticisme en Europe. Cette attitude peut sembler surprenante au premier abord, mais elle s’ancre dans plusieurs préoccupations bien réelles.
Le premier obstacle à l’adoption de la voiture électrique réside dans son prix. L’étude souligne que le coût, tant à l’achat qu’à l’usage, est jugé prohibitif par une majorité de personnes. Ainsi, des modèles comme la Peugeot e208 ou la Renault Mégane électrique affichent un prix de vente supérieur d’environ 29% en moyenne à leurs homologues thermiques, un écart significatif qui pèse dans la balance pour les consommateurs.
La seconde préoccupation majeure est liée à l’infrastructure de recharge. En effet, 35% des sondés expriment une crainte de ne pas trouver de solutions de recharge adaptées, amplifiée par l’appréhension vis-à-vis de l’autonomie limitée perçue des véhicules électriques. Parallèlement, l’augmentation des tarifs de l’électricité et la crainte d’une capacité de production insuffisante suscitent l’inquiétude.
Trois quarts des personnes interrogées redoutent que l’électricité devienne plus onéreuse que les carburants traditionnels, malgré une hausse moins prononcée des prix en France comparée à d’autres pays comme l’Espagne.
Au-delà du coût, la capacité de produire suffisamment d’électricité pour répondre à la demande est une source majeure de préoccupation. Cette inquiétude est partagée par des figures comme Thierry Breton, commissaire européen, qui a souligné l’incapacité actuelle de l’Europe à fournir assez d’électricité si toutes les nouvelles voitures étaient électriques du jour au lendemain. Cette situation met en évidence la nécessité d’une progression constante et réfléchie et d’une adaptation des infrastructures énergétiques pour accompagner la transition vers l’électromobilité.
Les principales réticences des Français à l’égard des voitures électriques s’articulent donc autour de plusieurs axes totalement discutables et débatables :
Cette étude révèle que, si les préoccupations des Français à l’égard des véhicules électriques sont partagées à divers degrés par d’autres pays, elles soulignent des défis réels que les acteurs de l’industrie automobile, les décideurs politiques et les fournisseurs d’énergie doivent relever ensemble. La transition vers la mobilité électrique est inévitable et souhaitable pour des raisons environnementales, mais elle nécessite une approche holistique pour adresser les inquiétudes légitimes des consommateurs et garantir un avenir durable et accessible à tous.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Source : étude de l’Observatoire Cetelem
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