850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
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Dans l’univers de l’automobile, une transition majeure s’opère sous nos yeux : les véhicules électriques gagnent du terrain sur les modèles thermiques, symbole d’une conscientisation écologique croissante. Alors, pourquoi tant d’engouement autour de ces véhicules du futur ? Et surtout, sont-ils réellement la clé d’un avenir plus vert ? Plongeons ensemble dans les profondeurs de cette révolution électrique.
Le marché des véhicules électriques connaît une croissance fulgurante, signe indéniable de leur popularité grandissante. En France, par exemple, les ventes ont bondi de 37 % en une année seulement, avec des modèles comme la Tesla Model Y et la Peugeot e-208 en tête de ligne.
À l’échelle européenne, les véhicules électriques ont même détrôné les diesels. Cette tendance s’explique en partie par les nombreuses incitations financières proposées par les pouvoirs publics, ainsi que par une offre toujours plus diversifiée et abordable.
Malgré les critiques soulignant les défauts des batteries, notamment en termes d’extraction de lithium, une étude récente publiée par Bloomberg démontre que les émissions de CO2 des véhicules électriques sont significativement inférieures à celles des véhicules thermiques, dès leur production.
Cette analyse, prenant en compte la fabrication des batteries et la production des véhicules dans différents pays, révèle que les émissions liées à la construction des véhicules électriques et thermiques sont quasiment similaires, indépendamment du pays de production. Cependant, la principale différence réside dans l’utilisation quotidienne des véhicules.
La véritable différence entre les véhicules électriques et les thermiques se manifeste lors de leur utilisation. Sur la base d’un kilométrage de 250 000 km, les véhicules électriques émettent jusqu’à 70 % de CO2 de moins que leurs homologues à essence ou diesel.
Cette réduction impressionnante des émissions se constate particulièrement aux États-Unis et au Royaume-Uni tels qu’indiqués dans le rapport, bien que l’écart soit moindre en Chine et au Japon, en raison de la dépendance de ces pays au charbon pour la production d’électricité.
Un aspect fascinant de l’étude réside dans le calcul de la distance à partir de laquelle un véhicule électrique devient moins polluant qu’un véhicule thermique, sur l’ensemble de son cycle de vie. Malgré une production initialement plus polluante, l’écart se réduit rapidement avec l’utilisation. Aux États-Unis, cette bascule se produit après 41 000 km, contre 118 000 km en Chine.
Toutefois, en France, grâce à une production d’électricité moins carbonée, un véhicule électrique devient plus écologique que son pendant thermique après seulement 20 000 km.
La clé de la réduction encore plus significative de l’empreinte écologique des véhicules électriques réside dans la décarbonation du réseau électrique. Avec une transition vers les énergies renouvelables et le nucléaire, l’écart entre les émissions des véhicules électriques et thermiques se creusera encore davantage, rendant les premiers encore plus attractifs d’un point de vue écologique. Cette évolution promet de réduire les émissions de CO2 non seulement à la production mais aussi et surtout à l’usage, marquant une étape cruciale vers une mobilité durable.
Les véhicules électriques s’imposent comme une alternative de plus en plus viable et écologique aux véhicules thermiques. Grâce aux avancées technologiques, à l’amélioration de l’infrastructure de recharge et à l’évolution du réseau électrique vers des sources d’énergie propre, ils constituent une pierre angulaire de la transition écologique dans le secteur des transports. Il ne fait aucun doute que l’avenir de l’automobile sera électrique, ouvrant la voie à un monde plus propre et plus durable.
Source : Rapport Bloomberg
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