Si vous songez à acquérir une Tesla ou une Porsche, il y a des faits cruciaux à connaître, surtout concernant les coûts de réparation.
Les marques les plus coûteuses à réparer : une étude révélatrice
Une récente étude de Carvertical a mis en lumière les coûts de réparation des véhicules électriques et thermiques de luxe. En France, Porsche, BMW et Mercedes-Benz mènent la danse avec des coûts respectables. Mais à l’échelle mondiale, Dodge, une marque américaine, s’impose en tête, suivie de près par Tesla.
Coût moyen des réparations :
Porsche : 5 236 euros
Tesla : 4 896 euros
BMW : 4 443 euros
Mercedes-Benz : 4 291 euros
Ces chiffres suggèrent soit une gravité accrue des accidents pour Tesla, soit des coûts intrinsèquement plus élevés de réparation. Les véhicules de luxe, en général, impliquent des dépenses plus conséquentes pour les réparations, même pour des dommages mineurs.
La méthode de fabrication innovante de Tesla
Tesla, sous la houlette d’Elon Musk, a révolutionné le processus de fabrication avec les “Giga Press”. Cette technologie, appelée Giga Casting, réduit significativement le nombre de pièces et de soudures dans la construction d’un véhicule. Prenons l’exemple du Tesla Model Y, dont le châssis est passé de 171 pièces à seulement deux grâce à cette méthode.
Bien que cette innovation ait optimisé le temps de production, elle a un revers : la complexité et le coût élevé des réparations. La FEDA (Fédération de la distribution automobile en France) a souligné que les coûts de réparation explosent avec cette méthode.
Comparons :
Pour une Peugeot 2008, le coût de réparation post-accident est de 12 154 euros en 6,5 jours.
Avec le Giga Casting, le coût grimpe à 15 402 euros et 11 jours pour un choc similaire.
Impact sur la durabilité des véhicules électriques
Le Tesla Model Y, en tête des ventes en France, est également le premier à utiliser le Giga Casting. Cette approche, bien qu’économiquement viable, pose un problème de durabilité. Les coûts de réparation élevés accélèrent potentiellement la fin de vie des véhicules, menant à une augmentation des véhicules mis au rebut prématurément.
Batteries Tesla 4680 : Non réparables et coûteuses à remplacer.
Conséquence : Accélération de la destruction et du remboursement par les assurances.
La problématique des voitures électriques “jetables”
Alors que les amateurs de Mercedes, BMW ou Porsche s’efforcent de préserver leur patrimoine automobile, les Tesla, produites en masse, semblent prendre un chemin différent. La difficulté de réparation, surtout en cas de dommages à la batterie électrique, pose question.
Les frais de remplacement de la batterie : Un fardeau financier important.
Écologie : La non-réparabilité des véhicules électriques va à l’encontre des principes écologiques.
Produire un véhicule électrique est en soi un processus polluant, il est donc primordial d’allonger sa durée de vie autant que possible.
La tendance actuelle pourrait aussi influencer les coûts d’assurance. Si les réparations deviennent trop onéreuses et que les voitures sont plus souvent déclarées comme pertes totales, les compagnies d’assurance pourraient augmenter leurs tarifs pour compenser.
Réfléchir avant de choisir
Bien que l’achat d’un véhicule électrique comme une Tesla puisse sembler attrayant, il est crucial de considérer les implications à long terme, en particulier les coûts de réparation au niveau d’une marque de luxe telle que Porsche. Les innovations technologiques, tout en étant bénéfiques pour l’efficacité de production, peuvent augmenter significativement les coûts post-accident. En tant que consommateurs et passionnés d’automobiles, il est de notre responsabilité de peser ces facteurs pour faire des choix éclairés et durables.
Rédigé par Philippe Moureau
Quadragénaire passionné de voitures électriques. Je m'intéresse à la transition énergétique et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Je suis un véritable passionné de voitures électriques et un défenseur de l'environnement.
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