Vous êtes au volant de votre voiture, la radio chante des tubes d’hier et d’aujourd’hui, et à l’horizon 2035 une ombre se profile : l’ère des véhicules électriques. Oui, vous avez bien lu, le futur proche de l’automobile sera électrique par obligation légale, et cela mérite qu’on s’y attarde.
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Électrification des transports : où en sont les Français ?
L’Observatoire Cetelem de l’Automobile a dressé un constat sans appel : une large frange de la population tricolore navigue en eaux troubles quand il s’agit de la transition électrique. En effet, l’achat de voitures neuves essence ou diesel sera relégué aux livres d’histoire dès 2035, conformément aux directives de l’Union Européenne.
Il apparaît que la connaissance autour de cette fin programmée des moteurs thermiques se heurte à un mur d’ignorance, et pas des moindres : la moitié des Français semble ignorer cette échéance. Plus édifiant encore, l’étude révèle que nos compatriotes sont moins bien informés que leurs homologues italiens ou espagnols. Cela suscite la question évidente : pourquoi cette information cruciale n’atteint-elle pas ses destinataires vitaux ?
Europe et voitures électriques : un paysage contrasté
L’abondance de fake news et d’informations fallacieuses qui affluent sur les réseaux sociaux et certaines plateformes médiatiques complique indéniablement la tâche. Ajoutez à cela le lobbying puissant de l’industrie automobile et des géants pétroliers, et vous obtenez un cocktail confus qui peut tromper même les plus attentifs.
Loin d’être une exception, la France illustre un problème plus large, témoignant d’un besoin criant de clarification. Le problème est double : comment l’information est-elle diffusée, et y a-t-il un intérêt général pour les enjeux environnementaux qui semblent encore abstraits pour beaucoup ?
La perception du temps joue aussi un rôle prépondérant. Pour beaucoup, le grand saut vers l’électrique a un goût de précipitation. Avec 70% des conducteurs trouvant le calendrier trop serré, il est impératif de normaliser le rythme du changement.
Scepticisme autour des solutions anti-pollution
Il semblerait qu’une partie de la population aborde la transition avec méfiance, doute ou simplement scepticisme. Environ 57% des sondés expriment leurs réserves sur l’efficacité d’une telle interdiction des voitures à combustion dans la lutte contre la pollution.
Ces chiffres impliquent un travail considérable non seulement en termes d’information, mais aussi d’éducation autour des avantages environnementaux des véhicules électriques.
Malgré l’ombre qui plane, les ventes de voitures électriques ne se sont jamais aussi bien portées, avec des ventes records et une hausse de part de marché exponentielle.
Media et électromobilité : un rôle à affirmer
Quant aux disparités liées aux politiques nationales, aux aides gouvernementales et à une couverture médiatique hétérogène, elles soulignent le rôle essentiel d’une information de qualité. Les médias sont invités à jouer un rôle de phare dans la tempête, guidant ainsi la société vers une compréhension plus juste et éclairée de ce qui se présente comme un des plus grands défis de notre temps.
Alors que nous avançons dans cette décennie, il est de notre responsabilité, à vous qui lisez et à nous qui écrivons, de démêler les fils des énergies futures. Faisons en sorte que les prochaines générations puissent s’engager sur des routes propres, tracées par des décisions éclairées et des pratiques durables. Après tout, l’électricité est peut-être le seul courant que nous devrions suivre.
Rapport complet disponible en cliquant ici