Mercedes dévoile sa vision révolutionnaire pour l’avenir des voitures électriques
Mercedes-Benz, pionnier historique de l’innovation automobile, vient de lever le voile sur sa vision futuriste des véhicules électriques. Lors d’une […]
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Alors que la concurrence s’intensifie et que les prix baissent, le spécialiste de l’électrique envisage de lancer un modèle encore plus compact et abordable que sa Dolphin, actuellement le véhicule le moins cher de sa gamme en dehors de la Chine. Une stratégie audacieuse qui pourrait bien rebattre les cartes sur le segment des citadines zéro émission.
BYD ne compte pas baisser davantage le prix de sa Dolphin, mais plutôt faire entrer de nouveaux modèles sur les marchés internationaux, en commençant par l’Australie. David Smitherman, PDG de l’importateur australien EVDirect, explique : “Nous voulons toujours être compétitifs face à nos concurrents, mais nous sommes aussi attentifs aux valeurs résiduelles. Nous souhaitons protéger la marque sur le long terme.”
La solution ? Introduire un tout nouveau modèle positionné sous la Dolphin. “Il y a effectivement des projets de véhicules plus petits, ainsi que de SUV plus compacts”, confirme Smitherman. Ce nouveau venu pourrait bien être la Seagull, aussi connue sous le nom de Dolphin Mini sur certains marchés.
Avec ses 3,78 mètres de long, la Seagull/Dolphin Mini se situe entre une Suzuki Swift et une Toyota Yaris en termes de gabarit. Elle embarque une batterie lithium fer phosphate (LFP) d’une capacité allant jusqu’à 38,88 kWh, offrant une autonomie annoncée de 405 km selon le cycle chinois CLTC (environ 300 km WLTP).
Au-delà de cette future citadine, BYD prévoit d’étoffer considérablement son offre à l’international en commençant par l’Australie :
Les sous-marques premium Denza et Yangwang sont également attendues en Australie. Le Fangchengbao Bao 5, un SUV tout-terrain partageant sa plateforme avec le Shark 6, pourrait aussi faire son apparition l’année prochaine.
L’arrivée prochaine d’un modèle encore plus abordable que la Dolphin témoigne de la confiance de BYD dans le potentiel du marché australien des voitures électriques. Malgré un ralentissement récent de la demande, le constructeur chinois mise sur une démocratisation accélérée de cette technologie dans les années à venir.
Cette stratégie s’inscrit dans une vision à long terme, comme le souligne David Smitherman : “Nous voulons avoir un véhicule pour chaque segment, et si nous considérons nos aspirations en tant que marque, nous devons proposer de grands SUV. Nous avons besoin d’une gamme de produits pour chaque segment, et c’est ce que nous allons offrir.”
En proposant des modèles électriques à des prix de plus en plus compétitifs, BYD espère ainsi accélérer la transition vers une mobilité zéro émission en Australie. Une ambition qui pourrait bien faire de la marque chinoise un acteur incontournable du paysage automobile local dans les années à venir.
Reste à voir si ce futur modèle ultra-compact parviendra à séduire les automobilistes australiens, traditionnellement friands de véhicules plus imposants. Le succès de cette stratégie dépendra aussi de la capacité de BYD à proposer des prestations et une qualité perçue à la hauteur des attentes, malgré des prix très agressifs.
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