Volkswagen ID.2 SUV : le futur best-seller électrique qui pourrait sauver la marque
La révolution électrique bat son plein chez Volkswagen. Face aux défis économiques et environnementaux, le constructeur allemand mise gros sur […]
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Le constructeur chinois BYD (Build Your Dreams) fait un pas de géant en introduisant sa voiture électrique la plus abordable, le BYD Seagull, sur les marchés internationaux, rebaptisée Dolphin Mini pour l’occasion. Cette petite révolution roulante a déjà commencé à faire des vagues en Amérique du Sud pour commencer, avec des livraisons en Uruguay et des ventes prévues au Brésil d’ici la fin du mois avant de venir s’émanciper en Europe.
Présenté pour la première fois à l’Auto Show de Shanghai en avril dernier, le BYD Seagull s’est rapidement imposé comme le best-seller de BYD en Chine, avec 280 217 unités écoulées en 2023. Disponible en deux versions, l’une équipée d’une batterie de 30,08 kWh offrant une autonomie de 305 km selon le cycle CLTC, et l’autre avec une batterie LFP de 38,88 kWh permettant de parcourir jusqu’à 405 km, le Seagull a su séduire par sa polyvalence et sa performance. Une autonomie WLTP équivalente serait d’environ 300 km.
Doté d’un moteur de 55 kW (74 ch) délivrant un couple maximal de 135 Nm et capable d’atteindre 135 km/h, ce hatchback 5 portes promet une expérience de conduite électrique à la fois dynamique et accessible.
Comme nous l’avions vu précédemment, ce modèle serait retouché pour la clientèle européenne afin de correspondre à la demande actuelle en proposant plus d’autonomie et plus de puissance en reprenant les élements de sa grande soeur, la Dolphin. L’autonomie serait donc d’un peu plus de 400 km homologuée en cycle WLTP. Avec ces modifications, le tarif devrait se situer entre 20 000 et 25 000 euros.
Le choix de BYD d’introduire le Seagull, sous le nom de Dolphin Mini, en Amérique du Sud témoigne d’une stratégie bien pensée. Avec des premières livraisons en Uruguay et un lancement imminent au Brésil, BYD étend son empreinte dans un marché en croissance pour la mobilité électrique. Les versions EV300 et EV400, proposées respectivement à 21 990 $ (environ 20 500 €) et 23 990 $ (environ 22 500 €) en Uruguay, offrent des autonomies adaptées aux besoins variés des consommateurs, avec 300 km et 380 km selon le cycle NEDC.
Le Brésil, quant à lui, accueillera le Dolphin Mini avec un prix de départ de 99 800 reals (19 500 €) pour la version à plus petite batterie, et 114 800 reals (21 500 €) pour celle à plus grande capacité.
Les dimensions compactes du Dolphin Mini (L/l/H : 3780/1715/1540 mm, avec un empattement de 2500 mm) en font le véhicule idéal pour la vie urbaine. Capable d’accueillir confortablement quatre passagers et de naviguer aisément dans le trafic citadin, ce modèle sur roues de 165/65 R15 combine habilement design, praticité et performances électriques.
L’arrivée du Dolphin Mini en Amérique du Sud, seulement neuf mois après son lancement en Chine, pourrait bien marquer un nouveau record pour BYD. Si l’entreprise n’a pas encore annoncé ses plans exacts pour une introduction en Europe, où le Dolphin reste à ce jour sa voiture la moins chère, l’expansion internationale du Seagull/Dolphin Mini sera certainement à surveiller.
L’engagement de BYD dans l’électrification et sa capacité à proposer des véhicules électriques abordables et performants la positionnent comme un acteur clé dans la transition vers une mobilité plus durable à l’échelle mondiale.
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