Pourquoi Porsche vient de briser un mythe sur les voitures électriques
Dans le monde en constante évolution des véhicules électriques, Porsche vient de prendre une position audacieuse qui fait débat. Le […]
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Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines entreprises semblent changer leurs prix comme de chemise ? Tesla, notamment, change souvent le coût de ses modèles. Mais Mercedes-Benz ne marche pas sur ce chemin. Découvrez pourquoi !
“Ajuster drastiquement les prix n’est pas notre façon de faire,” déclare Ola Källenius, le PDG de Mercedes-Benz. Cette approche est essentielle pour préserver la valeur de la marque et le prestige de ses voitures.
Si Mercedes est résolue à électrifier sa gamme, la conjoncture économique mondiale ne facilite pas cette transformation. “La mobilité doit devenir zéro émission. Il n’y a pas de si ou de mais”, insiste Källenius.
Toutefois, l’inflation mondiale et les récentes augmentations des taux d’intérêt entraînent un “refroidissement macro-économique”. C’est un défi pour Mercedes-Benz, qui investit des milliards dans sa transition.
Après la pandémie de COVID-19, les analystes s’attendaient à une reprise rapide de l’économie chinoise, mais cela n’a pas été le cas. Le marché chinois reste “un peu plat”, selon Källenius.
Pour Mercedes-Benz, l’approche est claire : la stabilité des prix est primordiale. “Nous voulons garantir la longévité et la valeur résiduelle de nos magnifiques machines”, déclare-t-il.
Contrairement à Tesla, qui ajuste ses tarifs en fonction de la demande, Mercedes mise sur la flexibilité de production. Källenius mentionne que leurs installations peuvent produire aussi bien des voitures électriques que des modèles à combustion. “Nous pouvons suivre le marché.”
Même si Mercedes ne suit pas la stratégie tarifaire de Tesla, elle s’inspire d’une autre initiative du géant américain : le standard NACS. En juillet, Mercedes a annoncé qu’elle adopterait ce standard popularisé par Tesla en Amérique du Nord.
Certains craignent que cette décision puisse semer la confusion parmi les acheteurs. Mais pour Källenius, il n’y a pas de souci : “Nous allons prendre soin de nos clients dans toutes les situations”.
L’adoption de NACS n’a pas été prise à la légère. “Nous avons déterminé que le NACS serait la solution à moyen et long terme en Amérique du Nord plutôt que le CCS”, affirme le PDG de Mercedes-Benz.
Dans un avenir proche, CCS et NACS coexisteront sur le marché nord-américain. Mercedes-Benz s’est engagée à soutenir les deux standards. “Chaque chargeur aura deux câbles, donc pas besoin d’adaptateurs”, précise Källenius.
Il est convaincu que cette démarche “élimine les doutes et apporte de la certitude aux clients. C’est pourquoi nous l’avons fait”.
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