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L’Éthiopie se positionne en pionnière dans le paysage mondial de la transition énergétique, avec un projet audacieux qui pourrait faire d’elle le premier pays à interdire l’entrée sur son territoire de tout véhicule ne fonctionnant pas à l’électricité. Cette démarche, à la fois audacieuse et nécessaire, met en lumière les efforts considérables du pays pour embrasser la mobilité durable et s’affranchir de sa dépendance aux combustibles fossiles.
L’année passée, l’Éthiopie a consacré près de 6 milliards d’euros à l’importation de combustibles fossiles, une dépense colossale, principalement attribuable au secteur des transports. Face à cette situation, les Ministères des Transports et de la Logistique du pays ont pris une décision révolutionnaire : aucune voiture n’aura le droit de franchir les frontières éthiopiennes à moins d’être électrique.
Cette mesure place l’Éthiopie en avance sur de nombreuses initiatives similaires à travers le monde, y compris celles de l’Union européenne, des États-Unis, du Canada, du Japon, de Singapour, de l’Inde, de la Nouvelle-Zélande, et d’autres nations ayant annoncé des interdictions pour les véhicules à moteur à combustion interne d’ici 2035.
Le Ministre des Transports et de la Logistique, Alemu Sime, a annoncé l’achèvement du Plan Maître de Logistique du pays, marquant ainsi une étape cruciale dans la concrétisation de cette vision ambitieuse. Bien que peu de détails aient été partagés, l’accent a été mis sur l’adoption de nouvelles pratiques dans les affaires stratégiques et le lancement d’initiatives de « Transport Vert » à travers le pays. L’une des priorités affichées concerne l’établissement d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques, reconnaissant les défis posés par la pénurie de devises étrangères qui limite la capacité du pays à importer essence et diesel.
La stratégie éthiopienne ne repose pas uniquement sur des considérations économiques. En effet, elle s’inscrit dans un plan à long terme visant à transformer l’infrastructure énergétique du pays. Avec 97 % de son énergie provenant de sources renouvelables et l’inauguration imminente de sa centrale hydroélectrique de 6500 MW, la plus grande d’Afrique, l’Éthiopie démontre son engagement envers une transition énergétique durable. Cet effort pour passer à une mobilité entièrement électrique, bien qu’en partie motivé par des pressions économiques, fait partie d’une stratégie plus large élaborée sur plusieurs décennies.
Malgré cette ambition, l’Éthiopie fait face à d’importants défis, notamment la fiabilité de l’alimentation électrique dans certaines régions. Améliorer la constance de l’approvisionnement électrique s’avère être une étape cruciale pour le succès de cette transition. De plus, la mise en place d’une infrastructure de recharge adaptée est un enjeu majeur.
Bien que certains observateurs externes puissent douter de la préparation de l’Éthiopie à accueillir une flotte de véhicules électriques, il est important de souligner que dans certaines régions, l’accès à l’électricité, même limité, peut s’avérer plus fiable que celui aux carburants fossiles.
L’initiative de l’Éthiopie pourrait également être interprétée comme une déclaration d’indépendance et de leadership écologique sur le continent africain. Fière de son histoire en tant que l’une des rares nations africaines à avoir résisté à la colonisation, l’Éthiopie pourrait, par cette mesure, s’affirmer comme un leader africain en matière de lutte contre la pollution et de promotion de la durabilité.
Ainsi, l’Éthiopie se lance dans un voyage audacieux vers la mobilité électrique, marqué par des défis significatifs mais aussi par une vision claire de l’avenir. En tant que pionnier dans le domaine de la transition énergétique, le pays met en place les fondements d’un modèle de développement durable pouvant inspirer d’autres nations. Cette démarche, loin d’être isolée, s’inscrit dans une tendance mondiale où la nécessité de réduire notre dépendance aux combustibles fossiles devient chaque jour plus pressante.
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