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Les dernières nouvelles de l’industrie automobile sont dominées par le géant allemand Volkswagen, qui traverse une période de turbulences. Un récent rapport indique que la firme envisage de supprimer plusieurs milliers d’emploi, notamment dans l’administratif et le marketing. Cette décision, qui s’inscrit dans un effort de réduction des coûts de 11 milliards de dollars, soulève des inquiétudes quant à l’avenir de milliers d’employés.
Volkswagen a annoncé un programme de réduction des coûts visant à économiser 10 milliards d’euros (10,8 milliards de dollars) d’ici 2026. L’objectif est d’atteindre un taux de rendement sur les ventes de 6,5 %, contre 3,6 % l’année dernière. Pour y parvenir, l’entreprise propose des départs anticipés plutôt que des licenciements directs, selon Automotive News Europe. Cette stratégie implique également de ne pas remplacer le personnel partant.
Thomas Schäfer, PDG de Volkswagen pour les voitures particulières, a déclaré que l’entreprise devra opérer avec moins de personnel dans de nombreux domaines. Il a souligné la nécessité d’abandonner les anciennes habitudes et de réduire les efforts dupliqués et les inefficacités.
Les difficultés de Volkswagen s’accentuent avec la transition vers les véhicules électriques. La demande de voitures électriques de la marque diminue en Europe, tandis que les concurrents comme Tesla et BYD grignotent des parts de marché importantes. Les hausses des taux d’intérêt, l’inflation et la fin des subventions pour les véhicules électriques en Allemagne pèsent également sur les résultats de Volkswagen.
Les autres mesures d’économie comprennent la réduction des cycles de production en passant à seulement 36 mois (3 ans) au lieu de 50 mois, la réduction des temps de production globaux, l’offre de moins de modèles et de finitions, et l’abandon d’un projet de site de R&D de 800 millions d’euros à Wolfsburg.
Volkswagen a du mal à s’adapter aux groupes motopropulseurs électriques, plus coûteux que les véhicules à combustion interne, notamment dans ses segments de marché. De plus, la marque a lancé des produits peu inspirants avec des problèmes logiciels, entraînant une réception négative. Rappelons que Volkswagen a déjà supprimé 30 000 emplois, dont 23 000 en Allemagne, suite au scandale du Dieselgate en 2016.
Des réductions d’effectifs ont déjà eu lieu, notamment sur le site de Zwickau, spécialisé dans la production de véhicules électriques, où 500 emplois temporaires seront supprimés l’année prochaine. Chez la filiale logicielle Cariad de Volkswagen, 2 000 des 6 500 employés perdront leur emploi au cours des deux prochaines années.
Il est crucial de noter que le conseil de surveillance de l’entreprise doit approuver les coupes budgétaires. Les représentants du travail et les officiels de la Basse-Saxe détiennent plus de la moitié des sièges. Bien que Volkswagen ait initialement déclaré qu’aucun emploi ne serait supprimé avant 2029, l’approche des départs anticipés pourrait faciliter un consensus.
Volkswagen navigue dans des eaux agitées, avec des défis majeurs liés à la transition vers les véhicules électriques et une pression croissante pour rester compétitive. Ces changements indiquent une période de transformation significative pour l’un des plus grands constructeurs automobiles d’Europe.
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