BYD accélère sa domination électrique mondiale avec un nouveau navire colossal
Le constructeur chinois BYD, leader mondial des véhicules électriques, s’apprête à lancer son deuxième navire porte-voitures géant. Cette nouvelle étape […]
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Les ventes de voitures électriques continuent leur progression, contrairement à ce que certains médias laissent entendre. Plongeons dans les chiffres et analysons la réalité du marché, au-delà des gros titres accrocheurs.
Contrairement aux idées reçues, les ventes de voitures électriques ne sont pas en baisse. Elles continuent d’augmenter, mais à un rythme moins soutenu qu’auparavant. Cette évolution est parfaitement logique et attendue pour un marché en pleine maturation.
Prenons l’exemple de la Norvège, pays pionnier en matière d’électrification. En août dernier, les véhicules électriques ont atteint un record de 94% de parts de marché, avec 10 480 unités vendues. Même si la croissance n’est “que” de 5% par rapport à l’année précédente, il serait absurde de parler de ralentissement dans un marché aussi mature.
À l’échelle mondiale, on observe une croissance d’environ 10% dans les économies avancées, et jusqu’à 40% dans les pays émergents. Ces chiffres sont loin d’être négligeables et témoignent de la vitalité du secteur.
Plusieurs éléments conjoncturels expliquent le ralentissement relatif de la croissance :
Il est important de noter que ces facteurs sont temporaires et ne remettent pas en cause la tendance de fond à l’électrification du parc automobile.
Pendant que les médias s’focalisent sur un prétendu “ralentissement” des ventes électriques, ils passent à côté de l’information la plus importante : les ventes de véhicules thermiques sont, elles, en réelle baisse.
Depuis leur pic en 2017, les ventes de voitures à essence ont chuté d’environ 25%. Cette tendance ne montre aucun signe d’inversion. Il est fort probable que 2017 restera dans l’histoire comme l’année record des ventes de véhicules thermiques.
La diffusion répétée d’informations erronées sur les ventes de véhicules électriques n’est pas anodine. Elle influence les décisions des constructeurs et des gouvernements, avec des conséquences potentiellement graves pour la santé publique et l’environnement.
Certains observateurs, comme David Reichmuth de l’Union of Concerned Scientists, suggèrent que cette désinformation pourrait être orchestrée pour influencer les réglementations en faveur de l’industrie automobile traditionnelle. En prétendant que les ventes électriques ralentissent, les constructeurs pourraient inciter les gouvernements à assouplir leurs objectifs de transition énergétique.
Au-delà des chiffres de vente, il est crucial de garder à l’esprit l’enjeu fondamental de la transition vers l’électromobilité : la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique.
Chaque véhicule thermique vendu aujourd’hui continuera à polluer pendant 10 à 20 ans. L’urgence climatique ne peut pas attendre. Plus nous agirons vite pour réduire les ventes de véhicules thermiques, plus il sera facile d’atteindre les objectifs de réduction carbone nécessaires à la préservation de notre planète.
Il est temps que les médias et les journalistes adoptent une approche plus rigoureuse dans leur traitement de l’information sur les véhicules électriques. Les chiffres de vente sont facilement vérifiables et montrent clairement une croissance continue, même si elle est moins spectaculaire qu’auparavant.
En tant que consommateurs et citoyens, vous avez le droit à une information fiable et objective. N’hésitez pas à croiser les sources et à vous référer aux données officielles pour vous faire votre propre opinion sur l’évolution du marché des véhicules électriques.
La transition vers l’électromobilité est en marche, et elle s’accélère malgré les obstacles. Les ventes de véhicules électriques continuent de progresser, tandis que celles des véhicules thermiques déclinent. C’est cette réalité qu’il faut garder à l’esprit, au-delà des gros titres sensationnalistes.
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