Hyundai INSTER : la citadine électrique de Hyundai à moins de 30 000 € débarque en Europe
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La course à la technologie de conduite autonome de niveau 3 (L3) s’accélère, paysage désormais marqué par l’entrée de nouveaux acteurs clés. Parmi eux, le géant chinois BYD, qui se joint à Mercedes et BMW dans cette aventure technologique sur les autoroutes.
Bienvenue dans l’ère de la conduite autonome où BYD, le colosse chinois de l’automobile, vient de franchir un pas de géant. Le constructeur a récemment annoncé avoir reçu l’autorisation de tester ses véhicules électriques équipés de systèmes de conduite autonome de niveau 3 sur les routes à grande vitesse de Shenzhen. Cette annonce, faite via son compte Weibo officiel, marque un tournant significatif puisque BYD avait obtenu sa première licence pour de telles opérations en Chine le 21 juillet dernier.
La compétition ne dort pas, avec des géants comme Mercedes et BMW également dans la course. Le mois dernier, le groupe BMW a révélé avoir reçu une licence pour tester sa technologie L3 sur les autoroutes de Shanghai. Quant à Mercedes Benz, elle a aussi annoncé son intention de mener des tests L3 sur des autoroutes désignées à Pékin.
Mercedes-Benz n’est pas en reste et se positionne en tant que pionnier dans ce domaine avec son système Drive Pilot. Déjà déployé aux États-Unis et en Europe, ce système est reconnu comme le premier système L3 certifié SEA au monde, et le seul pouvant être utilisé aux États-Unis. Ce système, disponible exclusivement pour la Classe S, a été légalement approuvé pour des tests dans des régions limitées, notamment au Nevada, en Californie et en Allemagne, avec une expansion attendue sous peu.
En Chine, Mercedes adapte activement ses systèmes L3 aux infrastructures et conditions de circulation locales, où elle effectue des tests sur des routes fermées depuis 2021. L’équipe de recherche de Mercedes travaille sans relâche pour s’adapter aux panneaux et marquages routiers locaux et pour optimiser les algorithmes.
IM Motors, marque de véhicules électriques de SAIC Motor et du géant du commerce électronique Alibaba, entre également en lice. La société a récemment demandé l’autorisation gouvernementale pour introduire des voitures L3 sur le marché, affirmant que ses modèles font partie des premiers à entrer dans le programme pilote L3 du pays.
Il y a tout juste quelques semaines, IM Motors a annoncé avoir reçu l’autorisation de tester ses véhicules L3 sur les autoroutes de Shanghai, rejoignant ainsi BMW.
Le saut du niveau 2 (L2) au niveau 3 (L3) représente une avancée technologique majeure. Dans ce cadre, les constructeurs automobiles assument désormais la responsabilité des accidents de la route à la place des conducteurs. Cette transition marque un changement crucial de la conduite assistée à la conduite automatisée. Le L3, qualifié de “conduite automatisée conditionnelle“, offre aux conducteurs la liberté de se consacrer à d’autres activités, tandis que la technologie gère la majorité des aspects de la conduite, y compris le suivi de la route et la surveillance du trafic, sans intervention humaine. Néanmoins, les conducteurs humains doivent être prêts à reprendre le contrôle lorsque cela est nécessaire.
La Chine, plus grand marché automobile mondial, n’est pas en reste dans cette révolution technologique. Des permis ont également été accordés à Arcfox et Deepal pour tester leurs systèmes L3 sur des routes fermées dans le pays.
À travers ces développements, il est clair que l’industrie automobile en Chine, et par extension dans le monde, est à l’aube d’une ère nouvelle. L’intégration de la technologie de conduite autonome L3 dans des véhicules électriques ne se limite pas à un simple progrès technique, c’est une révolution qui redéfinit notre façon de concevoir la mobilité et la sécurité routière.
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