850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
Sommaire
L’ID. Buzz de Volkswagen représente aujourd’hui le nec plus ultra en matière de fourgonnette électrique, avec son design moderne faisant écho au mythique Microbus Type 2, aussi appelé T1. Ce véhicule, à la fois cubique et charmant, évite les émissions polluantes typiques des véhicules d’après-guerre. Mais saviez-vous que l’ID. Buzz n’est pas le premier essai de Volkswagen dans le monde des fourgonnettes électriques ? En effet, il y a un demi-siècle, le géant automobile allemand s’était déjà lancé dans l’aventure électrique, incluant même la technologie d’échange de batterie.
Dans les années 1970, le T1 avait cédé sa place au T2 en Europe et aux États-Unis, devenant la solution privilégiée des entreprises allemandes, grandes ou petites. Le T2 marque l’entrée de Volkswagen dans l’ère de l’électrification, en collaboration avec Bosch, Siemens et Varta, avec une option de remplacement de batterie déjà envisagée à cette époque.
Le prototype, baptisé Elektro Bus, a vu le jour en 1972, fruit des efforts du Département de Recherche Future de Volkswagen créé deux ans auparavant dans le but de découvrir des sources d’énergie plus durables pour les véhicules commerciaux et particuliers.
Le premier modèle d’Elektro Bus était un pick-up à cabine simple, choisi pour sa capacité à accueillir sous son espace de chargement une imposante batterie au plomb de plus de 850 kilogrammes pour une autonomie maximale de 85 km et un moteur DC à l’arrière. Ce moteur, conçu initialement par Bosch puis par Siemens, offrait une puissance continue de 16 kilowatts (22 chevaux) et pouvait atteindre 32 kW (44 chevaux) lors de pics de puissance.
Cependant, avec près de 900 kilogrammes de batterie, le T2 Elektro Bus était loin des performances des véhicules électriques actuels, affichant une vitesse maximale de 75 km/h et une accélération de 0 à 50 km/h en 12,5 secondes.
Au cours des années 1970, Volkswagen a produit 120 exemplaires de ce T2 électrique, sous forme de pick-ups et de vans, utilisés principalement en Allemagne de l’Ouest par des compagnies électriques ou des agences de recherche gouvernementales. Une dizaine d’entre eux ont également été envoyés à la Tennessee Valley Authority aux États-Unis.
Vers la fin de sa production limitée, la puissance du van électrique a légèrement augmenté, pour une puissance continue de 23 chevaux et un pic à 45 chevaux, tandis que la vitesse maximale était réduite à 70 km/h.
Ce qui rendait le T2 Elektro Bus particulièrement intéressant, c’était sa capacité à recycler l’énergie cinétique lors des freinages et son système révolutionnaire d’échange de batteries. Le pack de batteries Varta pouvait être remplacé en quelques minutes grâce à un système de type convoyeur, bien avant que des entreprises comme Nio, Gogoro et Ample n’apparaissent sur le marché.
La production du T2 Elektro Bus s’est arrêtée au début des années 1980, une époque où il était évident que la technologie des batteries avait encore beaucoup de chemin à parcourir avant de pouvoir rivaliser avec l’essence. Mais en avançant rapidement jusqu’en 2024, l’ID. Buzz se présente comme un témoignage éloquent des progrès accomplis dans le domaine des véhicules électriques.
L’ID. Buzz de Volkswagen, avec sa disponibilité actuelle, illustre parfaitement l’évolution des véhicules électriques depuis les premières expérimentations de la marque dans les années 1970. Cet héritage, bien que méconnu, souligne l’engagement de longue date de Volkswagen dans la recherche de solutions de mobilité plus propres et plus durables. Avec l’ID. Buzz, Volkswagen ne se contente pas de revisiter son passé glorieux avec le T1 et le T2, mais montre également la voie à suivre pour l’avenir de la mobilité électrique, prouvant une fois de plus que l’innovation est au cœur de sa stratégie.
Source : Volkswagen
Réagissez à l'article