Pourquoi Tesla garde-t-elle secrète une technologie qui pourrait tout changer ?
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L’avènement de la conduite entièrement autonome chez Tesla franchit une nouvelle étape avec le déploiement de sa version 12.3, une mise à jour qui brouille les frontières entre l’intelligence artificielle et l’intuition humaine. Cette dernière version, selon les témoignages, est si perfectionnée qu’elle donne l’illusion d’être manipulée par un opérateur Tesla en coulisses. Cependant, cette avancée n’est pas sans soulever de nouvelles interrogations, notamment sur la gestion du risque dans la prise de décision autonome.
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Les versions précédentes du système de conduite entièrement autonome de Tesla ont souvent été critiquées pour leur excès de prudence, particulièrement dans des situations nécessitant des décisions rapides, comme tourner en présence de trafic venant en sens inverse. Cette prudence se traduisait par des attentes interminables, forçant parfois l’intervention humaine, considérée alors comme un échec du système autonome.
La version 12.3 marque un tournant. Les réactions du système sont désormais plus rapides et semblent imiter l’audace mesurée des conducteurs humains, acceptant un certain niveau de risque pour fluidifier le trafic. Cette capacité à évaluer et à agir sur un “moment propice” rappelle celle des conducteurs expérimentés, ajoutant une couche d’humanité à l’intelligence artificielle de Tesla.
En effet, dans la vidéo ci-dessous, on peut voir des réactions “mesurées” comme lorsque un véhicule devant se déporte pour tourner à droite mais qui s’arrête sans raison apparente mordant encore en partie la voie de circulation ou se trouve la Tesla. Celle-ci décide rapidement de se déporter à gauche en mordant une autre voie de circulation pour passer au lieu d’attendre que le véhicule devant avance afin de libérer la voie.
Bien que la version 12.3 marque une amélioration significative, elle n’est pas exempte de défauts. Des désengagements critiques ont été observés, notamment face à des routes fermées ou des panneaux indiquant la fermeture d’une voie, mettant en lumière les limites actuelles de la technologie. De plus, l’absence d’une fonction de marche arrière autonome souligne que le système n’est pas encore prêt à quitter son statut de version bêta.
Elon Musk a lui-même vanté les capacités du système lors d’une démonstration en direct, affirmant que le système fonctionne à l’instar d’un cerveau humain, combinant des réseaux neuronaux et des “yeux” sous forme de caméras, le tout piloté par l’intelligence artificielle. Cette version 12.3 semble confirmer cette direction, se rapprochant toujours plus de la réaction humaine, une avancée qui fascine autant qu’elle interroge.
Cette mise à jour soulève une question fondamentale : sommes-nous prêts à partager la route avec des véhicules qui prennent des décisions comme des humains, mais sans l’instinct de survie ou le jugement moral qui guide nos propres réactions ? L’enthousiasme suscité par cette technologie doit s’accompagner d’une réflexion approfondie sur les implications éthiques et de sécurité.
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