850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
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Au cœur des préoccupations écologiques, l’industrie automobile évolue à grands pas. Les véhicules électriques semblent être la nouvelle tendance, présentés comme le remède miracle à la crise climatique. Mais pour Paris Marx, cette approche n’est pas la bonne.
Le transport est un élément crucial de notre vie quotidienne et par conséquent, un facteur clé dans le combat contre le changement climatique. Les pouvoirs publics encouragent les consommateurs à investir dans des véhicules plus écologiques, à l’image des voitures électriques.
La transition vers l’électrique est stimulée par les acteurs de l’industrie automobile, avec des technologies toujours plus innovantes. Véritable mode de vie, le transport façonne nos villes, nos habitudes et conditionne notre quotidien. Comme le souligne Paris Marx, le transport détermine la structuration de nos rues, la localisation de nos lieux de travail et d’habitation et même la façon dont nous vivons.
L’offre des entreprises technologiques semble simple : remplacer progressivement les véhicules dotés de moteurs à combustion, jugés trop polluants, par des voitures électriques. Ces dernières ont une empreinte carbone plus faible. Néanmoins, cette empreinte n’est pas nulle.
En effet, les voitures électriques n’émettent pas de déchets en roulant, mais les batteries qui les alimentent sont composées de minéraux tels que le cobalt et le lithium, ayant un impact sur le climat. Comme l’explique Marx, l’exploitation minière nécessaire pour leur création a des répercussions environnementales.
Le défi majeur ne réside donc pas uniquement dans le remplacement de chaque voiture par son équivalent électrique, mais dans une refonte globale de la mobilité. Il s’agit de réinvestir dans les transports en commun, le cyclisme, les villes plus agréables à parcourir à pied, afin de réduire l’usage de la voiture en général.
Un tel changement est nécessaire pour assurer un avenir meilleur à notre planète. Cependant, il est impératif que cette transition se fasse dans l’équité. Comme le souligne Marx, le défi consiste à intégrer la transformation de la mobilité dans un ensemble de changements nécessaires. Il est essentiel de veiller à ce que les mesures prises pour améliorer les transports soient justes pour tous, et non seulement pour ceux qui peuvent se permettre de vivre dans les zones où ces améliorations sont réalisées.
La voiture électrique est donc une solution de transition temporaire mais n’est pas la solution du futur pour notre planète. En effet, tandis que les voitures électriques sont présentées comme une solution idéale à la crise climatique, il est important de s’interroger sur leur véritable impact sur l’environnement et leur pertinence dans une vision plus globale de la mobilité. Il est temps de repenser au-delà de la technologie, pour un futur écologique et équitable.
Source : Euronews
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