Stellantis va distribuer une marque chinoise méconnue en Europe
Les alliances stratégiques se multiplient entre constructeurs de différentes envergures, et le récent accord entre le constructeur chinois Leapmotor et […]
Sommaire
Les voitures électriques sont souvent critiquées pour leur empreinte carbone liée à la production des batteries. Mais qu’en est-il réellement de leur impact environnemental sur l’ensemble de leur cycle de vie ? Une étude récente apporte un éclairage surprenant sur cette question, révélant des chiffres qui pourraient bien bouleverser vos certitudes sur les différentes motorisations.
Le Conseil International des Transports Propres (ICCT) vient de publier une analyse comparative des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie des véhicules de l’année-modèle 2024 aux États-Unis. Les résultats sont sans appel et remettent en question certaines idées reçues sur les voitures hybrides.
L’étude prend en compte l’intégralité des émissions, de la fabrication à la fin de vie du véhicule :
Cette approche globale permet d’avoir une vision réaliste de l’impact environnemental de chaque type de motorisation.
Les chiffres révélés par l’ICCT sont édifiants. Pour les modèles 2024, les voitures hybrides classiques émettent en moyenne 2,2 fois plus de gaz à effet de serre que leurs homologues 100% électriques pour les berlines, et jusqu’à 2,5 fois plus pour les SUV.
Ces données remettent sérieusement en question l’image écologique des hybrides. Vous pensiez faire un geste pour la planète en optant pour cette technologie ? Il semblerait que ce ne soit pas la meilleure option.
Les hybrides rechargeables ne s’en sortent guère mieux. Elles émettent environ deux fois plus de gaz à effet de serre que les électriques, quel que soit le type de carrosserie. Un résultat décevant pour une technologie souvent présentée comme un bon compromis.
Face à ces chiffres, les voitures électriques s’imposent comme la solution la plus propre. Mais le véritable potentiel de cette technologie se révèle lorsqu’on l’associe aux énergies renouvelables.
En effet, lorsque les voitures électriques sont rechargées avec de l’électricité 100% renouvelable, l’écart se creuse encore davantage :
Ces chiffres démontrent l’importance cruciale de la source d’énergie utilisée pour recharger les véhicules électriques. En optant pour une électricité verte, vous maximisez les bénéfices environnementaux de votre voiture électrique.
L’étude de l’ICCT ne se contente pas d’analyser la situation actuelle. Elle propose également des projections pour l’année 2030, et les perspectives sont enthousiasmantes pour les véhicules électriques.
D’ici 2030, on estime que les SUV thermiques émettront 7,5 fois plus de gaz à effet de serre que leurs équivalents électriques rechargés en énergie renouvelable. Cette projection souligne l’importance d’accélérer la transition vers l’électromobilité et le développement des énergies propres.
L’étude met également en lumière les limites des technologies hybrides et hybrides rechargeables en termes de réduction des émissions. Leur potentiel d’amélioration semble nettement plus restreint que celui des véhicules 100% électriques.
Ces données bouleversent la perception traditionnelle des différentes motorisations. Elles vous invitent à reconsidérer vos critères de choix lors de l’achat d’un nouveau véhicule.
Si votre objectif est de minimiser votre impact environnemental, l’option électrique s’impose comme la plus pertinente. Associée à une source d’énergie renouvelable, elle vous permet de réduire drastiquement vos émissions de gaz à effet de serre.
N’oubliez pas que votre impact ne se limite pas au choix du véhicule. Vos habitudes de conduite et l’entretien de votre voiture jouent également un rôle crucial dans son empreinte écologique globale.
Cette étude de l’ICCT nous rappelle l’importance d’une approche globale dans l’évaluation de l’impact environnemental des véhicules. Elle souligne également le rôle clé que jouera l’électrification du parc automobile dans la lutte contre le changement climatique. À vous de faire les bons choix pour contribuer à cet effort collectif.
Source : Etude ICCT
Réagissez à l'article