850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
Sommaire
Dans le tourbillon d’innovations et de transitions écologiques qui caractérise l’industrie automobile actuelle, Mercedes-Benz s’adapte en jonglant entre le pragmatisme économique et ses engagements environnementaux. La marque à l’étoile, reconnue pour son luxe et son avancée technologique, va prolonger et relancer ses modèles à essence suite à des ventes décevantes dans les versions 100% électriques.
L’annonce de prolonger la production de la Classe A, initialement prévue pour prendre sa retraite en 2024, a surpris plus d’un observateur. Cette décision, révélée par le média Autocar, souligne une réalité incontournable : l’équilibre financier entre les véhicules à combustion interne et les véhicules électriques est encore loin d’être atteint.
Le CEO de Mercedes, Ola Källenius, a lui-même admis que la parité de prix entre les deux types de motorisation restait un horizon distant. En France, le prix de départ de la Classe A est de 39 800 € alors que son petit modèle électrique, l’EQA, lui, débute à 46 950 €.
Le maintien de la Classe A jusqu’en 2026 s’inscrit dans un contexte où Mercedes ajuste ses objectifs de vente de véhicules électrifiés. Loin des prévisions optimistes passées, la marque vend beaucoup moins de modèles 100% électriques qu’espéré et annonce désormais un objectif plus modeste de 21 % de ses ventes en 2024, contre les 50 % espérés pour 2025.
Mercedes ne met cependant pas en pause ses ambitions électriques. La marque travaille activement sur une nouvelle famille de voitures compactes qui incluront des moteurs à combustion ainsi que des motorisations entièrement électriques. Cette approche hybride dans le développement de plateformes reflète la stratégie de transition douce adoptée par Mercedes. La future architecture MMA accueillera des modèles tels que les CLA, CLA Shooting Brake, GLA, et GLB, assurant ainsi une diversification dans l’offre de Mercedes sans pour autant renoncer aux motorisations traditionnelles.
Ce plan d’action suggère une anticipation prudente face à l’adoption des véhicules électriques par le marché. Malgré un ajustement à la baisse de ses prévisions immédiates, Mercedes vise toujours une part significative de véhicules électrifiés dans ses ventes d’ici 2030. Cette ambition traduit une confiance dans la progression, bien que graduelle, vers l’électrification.
La firme de Stuttgart se prépare à un avenir où la coexistence entre moteurs électriques et à combustion serait la norme, du moins à moyen terme. Le document préparé pour les investisseurs de Mercedes révèle une volonté de “prendre les mesures nécessaires pour passer au tout électrique”, tout en admettant que le rythme de cette transformation sera dicté par les clients et les conditions du marché. Cette flexibilité témoigne d’une stratégie réactive face à une industrie en pleine mutation.
Par ailleurs, les discussions autour de la fin annoncée des moteurs à combustion en Europe pour 2035, avec des voix comme celle du CFO de Porsche évoquant des retards potentiels, suggèrent que Mercedes, tout comme d’autres constructeurs, pourrait bénéficier de plus de temps pour orchestrer sa transition vers le tout électrique.
La trajectoire de Mercedes illustre parfaitement les tensions et les défis auxquels sont confrontés les constructeurs automobiles traditionnels dans leur course vers l’électrification. Entre la nécessité de répondre aux attentes écologiques et les impératifs économiques, la stratégie de Mercedes se veut être un équilibre entre innovation et réalisme tout en voulant satisfaire sa clientèle sans les forcer à choisir une voie précise.
La prolongation de la vie de la Classe A, le développement de plateformes hybrides, et l’ajustement des objectifs de vente de véhicules électriques sont autant de témoignages de cette approche pragmatique. Mercedes avance ainsi sur la route de l’électrification avec prudence, mais sans perdre de vue l’horizon des véhicules entièrement électriques.
Réagissez à l'article