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Quand les vacances en voiture électrique tournent au cauchemar : témoignages

Albert Lecoq

Utiliser une voiture électrique pour des vacances peut parfois transformer un simple voyage en une véritable odyssée pour les non aguérris. Nous avons récemment vu le récit d’une famille allemande venue admirer la mer Baltique qui s’est perdue avec une batterie vide, et ceci nous a déjà éclairé sur ce risque, seulement voici 2 autres témoignages de nos lecteurs qui pourraient se révéler moins idylliques et comment ces situations peuvent se compliquer.

Un week-end romantique à la montagne tourne au stress

Un couple de jeunes pas encore trentenaires, Clara et Mathieu, décide de s’échapper le temps d’un week-end romantique dans les Alpes françaises. Leur voiture électrique est chargée et le trajet bien planifié. Cependant, l’enthousiasme laisse place à l’anxiété en cours de route. En effet, après plusieurs détours et arrêts dans les villages sur le trajet pour admirer le paysage, et à force de dénivelé conséquent, leur véhicule électrique, une MG4, signale très rapidement une batterie dangereusement basse.

Après quelques kilomètres ils arrivent dans un charmant petit village montagnard vers 15 heures, seulement pour découvrir que sur les 4 emplacements de recharge proposés par 2 bornes publiques, 2 sont hors-service avec une feuille en papier collée dessus, et les 2 autres emplacements sont déjà pris par des véhicules branchés.

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Ils décident donc de faire une pause repas et une ballade, en attendant que les bornes se libèrent. A 20 heures, personne ne s’est manifesté, et le couple a été obligé de trouver un petit hébergement sur place, perdant leur location initialement prévue sur une plateforme bien connue.

Le lendemain matin, un emplacement s’est libéré et le couple à pu recharger leur voiture pendant quelques heures avant de repartir.

Une escapade familiale à un festival de musique devient problématique

Véronique et Thierry, une famille de quarantenaire et leur adolescent de 15 ans nommé Axel, sont excités à l’idée de se rendre à un festival de rock à Saint-Brieuc. Ils prennent donc la route avec leur véhicule électrique, une Volkswagen ID.3. Le site du festival est situé dans une région peu pourvue en infrastructures de recharge, un détail qu’ils n’avaient pas forcément anticipé.

Arrivés sur place, ils découvrent que les quelques bornes disponibles sont déjà monopolisées des festivaliers dans la même situation, et que certains attendent déjà en double file pour recharger.

Ils tentent de trouver une solution de repli, comme un hébergement avec recharge, mais tout est complet à cause de l’affluence du festival. Le père de famille a décidé donc d’attendre qu’une borne se libère afin d’avoir une chance de recharger, ratant une partie du festival et gâchant en partie l’expérience prévue.

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Dans ce cas, la famille est confrontée à la réalité d’un réseau de recharge insuffisant pour les événements de grande envergure, illustrant les limites actuelles des infrastructures dédiées aux véhicules électriques lors des grands rassemblements.

Ces récits reflètent les défis que peuvent rencontrer les propriétaires de véhicules électriques lors de déplacements en zones peu équipées ou lors d’évènements exceptionnels. Ils soulignent l’importance cruciale d’une planification rigoureuse et d’une vérification préalable des options de recharge, surtout lorsqu’on s’aventure loin des grands centres urbains. Le passage à la mobilité électrique, bien que bénéfique pour l’environnement, requiert une adaptation de nos habitudes et une amélioration continue des infrastructures pour répondre à toutes les situations.

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