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Stellantis supprime les congés de ses salariés pour gagner plus d’argent

Albert Lecoq

La guerre des prix fait rage sur le marché des véhicules électriques, mais jusqu’où ira Stellantis pour se positionner comme leader ? Nouvelle polémique : le constructeur envisage de réduire les avantages des employés américains. L’UAW ne compte pas se laisser faire. Découvrez tout ce qu’il faut savoir.

Des voitures électriques à moins de 25 000 euros : le pari audacieux de Stellantis

Pour toucher un public plus large et révolutionner le marché de l’automobile électrique, Stellantis se lance un défi titanesque: proposer un modèle à moins de 25 000 euros. Mais derrière ce prix attractif se cachent des mesures controversées. Réduction de la couverture médicale et du nombre de jours de vacances pour les salariés sont sur la table. Une initiative qui suscite l’indignation de l’UAW. Ce dernier se mobilise et compte bien protéger les droits des travailleurs.

Un bras de fer inévitable

Le souhait de Stellantis de baisser les coûts est compréhensible, mais au détriment des conditions de travail des employés? L’UAW s’oppose fermement à cette stratégie. Bien que les salariés ne soient pas contre l’idée de rendre les voitures électriques plus abordables, ils refusent de payer le prix fort. Face à ces propositions, le syndicat revendique plus d’avantages et une augmentation des salaires, mettant Stellantis dans une situation délicate.

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Carlos Tavares s’exprime: “Travailler très dur pour notre objectif”

Carlos Tavares, à la tête de Stellantis, est bien conscient des défis. Pour lui, il est impératif de “travailler très dur” pour rendre possible ce véhicule à 25 000 dollars, probablement destiné en priorité au marché américain avant de débarquer en Europe et en France ou nous attendons également un modèle à moins de 25 000 euros de pied ferme. Tavares évoque également la nécessité de dialoguer avec les syndicats pour trouver un équilibre entre coûts de production et avantages sociaux.

Transition électrique: le prix à payer?

Le président de l’UAW, Shawn Fain, est convaincu: la transition électrique ne doit pas sacrifier les droits des travailleurs. Pour lui, Stellantis a adopté une approche qui menace le bien-être de ses employés. Actuellement, le Chevrolet Bolt, vendu à 27 000 dollars, reste le véhicule électrique le plus abordable aux États-Unis. Quant à Stellantis, il attend de trouver la formule magique pour conquérir le marché américain.

Opinion : Stellantis sur une pente glissante?

Est-ce vraiment la bonne stratégie pour Stellantis ? L’idée de réduire le coût des voitures électriques est louable. Cependant, compromettre les avantages des salariés est-il le bon chemin à emprunter? La technologie et l’innovation devraient primer. Si Stellantis ne trouve pas d’autres solutions aujourd’hui, il se pourrait qu’ils regrettent ce choix à l’avenir. Après tout, d’autres modèles déjà existants pourraient leur permettre de conquérir le marché sans toucher aux avantages de leurs employés.

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