BYD accélère sa domination électrique mondiale avec un nouveau navire colossal
Le constructeur chinois BYD, leader mondial des véhicules électriques, s’apprête à lancer son deuxième navire porte-voitures géant. Cette nouvelle étape […]
Sommaire
Chers passionnés d’automobile et de technologie, préparez-vous à plonger dans les derniers développements de Tesla en matière de conduite autonome. Le géant américain vient de déployer une mise à jour majeure de son système Full Self-Driving (FSD) v12.5 sur les véhicules équipés de l’ordinateur HW3. Mais cette avancée tant attendue est-elle vraiment à la hauteur des promesses ?
Depuis 2016, Tesla affirme que ses véhicules sont équipés de tout le matériel nécessaire pour permettre la conduite autonome. Une déclaration audacieuse d’Elon Musk, qui a même évoqué une autonomie de niveau 5, soit la capacité de conduire n’importe où, n’importe quand, dans n’importe quelles conditions.
Pourtant, l’introduction du Hardware 3 (HW3) a rapidement suivi, témoignant d’un besoin de puissance de calcul supplémentaire. Tesla s’est alors engagé à offrir gratuitement une mise à niveau matérielle aux propriétaires ayant acquis le package FSD sur des véhicules antérieurs.
Aujourd’hui, avec l’arrivée du HW4, plus puissant, Tesla maintient que le HW3 reste capable d’atteindre l’autonomie complète via de futures mises à jour logicielles. Une affirmation qui soulève de plus en plus de doutes.
La mise à jour 2024.26.15, déployée 23 jours après les promesses initiales d’Elon Musk, apporte enfin le FSD v12.5 aux véhicules équipés du HW3. Mais les améliorations annoncées sont-elles au rendez-vous ?
Les données collectées auprès des utilisateurs montrent une réalité bien moins impressionnante, avec une amélioration de moins de 2 fois la distance entre interventions. Un écart considérable avec les annonces initiales.
Face à ces résultats mitigés, des doutes sérieux émergent quant à la capacité de Tesla à tenir ses promesses d’autonomie complète sur HW3. Pour atteindre un système de conduite autonome sans supervision, une amélioration de 50 à 100 fois la distance entre interventions serait nécessaire par rapport à la version 12.5 actuelle.
Le temps d’optimisation croissant du code pour HW3, atteignant maintenant un mois, laisse présager des difficultés accrues à mesure que Tesla ajoutera de nouveaux paramètres au FSD. Cette situation soulève une question cruciale : le HW3 sera-t-il réellement capable de supporter une autonomie de niveau 4 ou 5 sans supervision ?
Si l’autonomie complète ne peut être atteinte sur le matériel plus ancien sans imposer aux clients des mises à niveau coûteuses ou l’achat de nouveaux véhicules, Tesla pourrait faire face à des poursuites judiciaires massives.
Aucun propriétaire n’a accepté de payer entre 8 000 et 15 000 dollars pour simplement “superviser” sa voiture. Si le FSD ne peut pas offrir une autonomie complète sur tous les matériels, Tesla devrait envisager de rembourser ses clients ou, à tout le moins, de réduire significativement le prix pour refléter les capacités réelles du système, et non ses potentialités hypothétiques.
Face à ces défis techniques, on observe l’émergence d’un narratif inquiétant parmi certains supporters de Tesla. Ils commencent à suggérer qu’un système de conduite autonome sans supervision n’a jamais été promis aux propriétaires de véhicules équipés du HW3.
Cette affirmation est non seulement fausse, mais elle semble préparer le terrain à une éventuelle annonce de Tesla selon laquelle le HW3 ne supportera pas l’autonomie de niveau 4 ou 5 sans supervision. Une telle déclaration serait en contradiction flagrante avec les promesses initiales de l’entreprise.
En tant que passionnés et consommateurs avertis, vous devez rester vigilants face à ces évolutions. L’industrie automobile électrique progresse à pas de géant, mais il est crucial de distinguer les avancées réelles des promesses marketing. Tesla a indéniablement révolutionné le secteur, mais la route vers une véritable autonomie semble encore longue et semée d’embûches.
Gardez un œil critique sur ces développements et n’hésitez pas à exiger la transparence et l’honnêteté de la part des constructeurs. L’avenir de la mobilité autonome est passionnant, mais il doit se construire sur des bases solides et des promesses tenues.
Réagissez à l'article