850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
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Toyota, le géant de l’automobile e a fait parler de lui grâce à un développement prometteur : un nouveau moteur capable de capturer le carbone directement de l’air. Cette technologie, bien qu’encore à ses balbutiements, pourrait marquer un tournant dans la quête d’une mobilité plus propre. Mais quels sont les véritables enjeux et potentiel de cette innovation ? Plongeons dans les détails.
Lors d’une série d’endurance au Super Taikyu sur le circuit de Fuji au Japon, Toyota a dévoilé un mécanisme de capture de carbone intégré à un concept de GR Corolla à moteur hydrogène. Sous le capot de cette compacte sportive se cachaient des éléments innovants : deux filtres spéciaux et un fluide de récupération, tous travaillant de concert pour filtrer le CO2 de l’air ambiant.
Ces filtres utilisent un catalyseur céramique, similaire à ceux trouvés dans les systèmes d’échappement classiques, mais revêtus d’un matériau développé par Kawasaki, capable d’absorber le CO2. L’un de ces filtres est stratégiquement placé à l’avant du compartiment moteur, exploitant la chaleur de l’huile moteur pour libérer le CO2 capturé dans un fluide de récupération. Ce système, utilisant la chaleur résiduelle du moteur, représente une avancée significative, car il ne nécessite pas d’énergie supplémentaire pour fonctionner.
Bien que cette technologie soit révolutionnaire, elle présente des limites notables. Dans son état actuel, le système peut capturer environ 20 grammes de CO2 sur 20 tours de circuit, une quantité relativement minime en comparaison des émissions d’un véhicule conventionnel. De plus, les filtres nécessitent un remplacement fréquent, ce qui soulève des questions quant à la viabilité et au coût de cette solution à plus grande échelle.
Toyota travaille néanmoins à améliorer la capacité de capture de carbone de son système et à automatiser le processus de remplacement des filtres. Il reste à voir si cette technologie pourra être adaptée de manière efficace et économique à une production de masse.
Toyota a longtemps été un leader dans le domaine des technologies hybrides et à hydrogène, partageant même des milliers de brevets en libre accès pour encourager l’innovation à travers l’industrie. Toutefois, avec une offre électrique pure limitée sur notre marché, la marque semble à la traîne dans la course à l’électrification.
Le bZ4x, seul véhicule électrique de Toyota disponible en Europe actuellement, affiche une autonomie suffisante mais des performances de recharge en deçà des attentes et un prix peu compétitif. Pour rester compétitif, Toyota doit non seulement améliorer ses modèles existants mais aussi accélérer le développement de véhicules électriques longue portée et abordables.
La technologie de capture de carbone de Toyota, bien qu’encore embryonnaire, illustre l’engagement continu de l’industrie automobile en faveur de l’innovation écologique. En tirant parti de la chaleur résiduelle du moteur, ce système offre une voie alternative pour réduire les émissions de CO2, complémentaire aux efforts d’électrification.
Cependant, l’avenir de la mobilité propre ne repose pas uniquement sur une technologie mais sur une combinaison de solutions, incluant l’amélioration des véhicules électriques, l’optimisation des systèmes hybrides et le développement de nouvelles méthodes de capture et de réduction du carbone. Toyota, avec son historique d’innovation, est bien placée pour jouer un rôle de premier plan dans cette transition, mais doit accélérer ses efforts dans le domaine de l’électrification pour répondre aux exigences environnementales et aux attentes des consommateurs. Le chemin vers une mobilité plus propre est semé d’obstacles, mais aussi de possibilités fascinantes, et chaque avancée, aussi petite soit-elle, nous rapproche de cet objectif.
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