Avec la démocratisation des véhicules électriques, les besoins en infrastructure de recharge se font pressants. Le gouvernement français ne reste pas les bras croisés et dévoile un plan ambitieux pour favoriser l’installation de bornes. Le point phare ? Une réduction considérable du coût d’installation pour les particuliers dès 2024 par le biais d’un crédit d’impôts plus important.
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Un nouvel élan pour le déploiement des bornes de recharge
Les ambitions de la France en matière de transition énergétique ne cessent de grandir. Suite à l’atteinte de l’objectif des 100 000 bornes de recharge publiques en 2023, l’État réaffirme son engagement. Ce 27 octobre, un “plan bornes” a été annoncé, débloquant un montant colossal de 200 millions d’euros pour stimuler l’installation de points de recharge tant sur le réseau routier que chez les particuliers.
Les conducteurs de véhicules électriques peuvent se réjouir. Le gouvernement prévoit une augmentation significative du crédit d’impôt destiné à réduire les coûts d’installation des bornes à domicile. De 300 € actuellement, il passera à 500 € en 2024, une initiative susceptible d’inciter à l’achat de bornes plus performantes, réduisant ainsi les temps de recharge.
Des critères d’éligibilité plus précis pour les aides
L’effort financier du gouvernement s’accompagne de modifications concernant les critères d’éligibilité. En 2024, seules les bornes dites “intelligentes”, c’est-à-dire pilotables à distance, seront éligibles à l’aide renforcée. Cette décision vise à mieux réguler la consommation électrique durant les heures de pointe, en particulier entre 18h et 21h.
Mais qu’en est-il des personnes ayant commandé une borne en 2023 selon les normes actuelles ? Pas d’inquiétude : si leur installation est finalisée et payée en 2024, elles bénéficieront tout de même du crédit d’impôt, à condition d’avoir validé un devis et versé un acompte au plus tard le 31 décembre 2023.
Il convient toutefois de rester vigilant. Ces mesures, bien qu’adoptées à l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024, peuvent encore subir des modifications. Le dernier mot reviendra à un arrêté ministériel qui détaillera précisément les caractéristiques des matériels éligibles.