Pourquoi Tesla garde-t-elle secrète une technologie qui pourrait tout changer ?
Les voitures électriques révolutionnent le monde automobile, non seulement par leur motorisation, mais aussi par des technologies innovantes comme la […]
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La question de l’assurance pour votre voiture électrique pourrait bien prendre un tournant en 2024. Jusqu’à présent, posséder un véhicule électrique était synonyme de primes d’assurance plus attractives par rapport aux voitures thermiques. Mais le vent pourrait changer de direction dès l’année prochaine. Penchons-nous sur ce sujet brûlant pour anticiper les évolutions à venir et comprendre les enjeux derrière cette inévitable augmentation.
En 2023, posséder une voiture électrique rimait avec économies substantielles sur l’assurance. Selon une étude d’Assurland.com, une prime d’assurance pour assurer sa voiture électrique s’élevait en moyenne à 563 € par an, contre 645 € pour une voiture essence. Deux facteurs clés expliquent cette différence :
Or, cette donne pourrait évoluer en 2024. L’exonération de la TSCA, instaurée pour encourager l’achat de véhicules électriques, est prévue pour prendre fin en décembre 2023. Cela impliquerait une hausse mécanique des tarifs d’assurance pour les propriétaires de ces véhicules car en effet, l’assureur répercutera forcément ce coût à ses clients.
De plus, cette augmentation pourrait ne pas être intégrée dans la loi de Finances 2024, laissant les conducteurs de voitures électriques face à une réalité financière plus contraignante.
Un autre facteur qui pourrait influencer les coûts d’assurance des véhicules électriques est le prix de leurs réparations. Bien que les véhicules électriques soient généralement moins coûteux à réparer par le fait qu’il y ai moins de pannes, certains modèles, notamment ceux composés principalement d’aluminium comme les portes et le capot d’une Tesla Model 3, requièrent des interventions plus complexes et plus coûteuses.
De plus, les batteries des voitures électriques, représentant jusqu’à 50% du coût total du véhicule, peuvent rendre les réparations économiquement peu viables en cas de dommages importants.
Il est important de souligner que cette tendance générale peut varier significativement selon les modèles. Par exemple, certaines voitures comme la Dacia Spring présentent déjà des coûts d’assurance comparables, voire supérieurs, à leurs équivalents thermiques.
Les véhicules dotés de technologies ultra modernes tels que les Tesla, en raison de leur construction spécifique et du coût élevé de leurs batteries, peuvent également connaître des primes d’assurance nettement plus élevées.
Face à cette probable augmentation des coûts d’assurance pour les véhicules électriques en 2024, il est judicieux pour les consommateurs d’anticiper et d’examiner attentivement leurs options. Comparer les offres, considérer des assurances adaptées à l’usage réel du véhicule, et rester informé sur les évolutions du marché peuvent s’avérer des stratégies payantes pour maintenir des coûts d’assurance raisonnables.
Si vous envisagez d’acheter une voiture électrique ou si vous en possédez déjà une, gardez un œil attentif sur les évolutions du marché de l’assurance en 2024. La fin de l’exonération de la TSCA et le coût potentiellement plus élevé des réparations pourraient influencer de manière significative le coût de votre assurance. Prévoyance et recherche active sont les mots d’ordre pour naviguer dans ce paysage en mutation.
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