Ce van électrique pulvérise le record du monde d’autonomie
Vous pensiez que les utilitaires électriques n’étaient pas encore prêts pour les longues distances ? Le constructeur coréen vient de […]
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Le paysage des aides à l’achat pour les véhicules zéro émission connaît un bouleversement majeur en 2025. Les nouvelles règles redéfinissent complètement l’accès aux subventions, avec des montants revus à la baisse et des critères d’éligibilité plus stricts. Les constructeurs automobiles doivent désormais composer avec un score environnemental minimal de 60 points sur 80 pour que leurs modèles bénéficient du bonus.
Le système d’aide financière adopte une approche progressive basée sur les revenus. Les ménages modestes restent privilégiés avec une aide maximale de 4 000 euros pour un revenu fiscal de référence par part inférieur à 16 300 euros. Cette subvention diminue ensuite selon les tranches de revenus :
Les entreprises ne bénéficient plus d’aucune aide, marquant un changement radical dans la politique de soutien à l’électrification du parc automobile professionnel.
Le score environnemental devient le critère central pour l’attribution du bonus. Cette note évalue l’impact écologique global du véhicule, de sa fabrication à sa livraison en France. Les constructeurs doivent désormais fournir une documentation détaillée sur leur chaîne de production et leurs méthodes de transport.
L’évaluation prend en compte plusieurs facteurs :
Après le succès fulgurant du dispositif en 2024 avec 50 000 dossiers validés, le leasing social fait peau neuve. La nouvelle formule, prévue pour le second semestre 2025, s’appuiera sur les certificats d’économies d’énergie pour son financement. Les loyers mensuels, initialement compris entre 40 et 150 euros, seront ajustés pour tenir compte des nouvelles contraintes budgétaires.
2025 marque l’arrêt du soutien financier pour plusieurs catégories de véhicules électriques. Les quadricycles légers, comme la Citroën Ami, perdent leur bonus de 900 euros. Les véhicules utilitaires légers se retrouvent également exclus du dispositif, bien qu’une alternative via les certificats d’économie d’énergie soit à l’étude.
Cette refonte du bonus écologique s’accompagne d’un durcissement du malus poids pour les hybrides rechargeables. Un barème progressif s’applique désormais selon la masse du véhicule, variant de 10 à 30 euros par kilogramme au-delà des seuils fixés.
La trajectoire de réduction progressive du bonus écologique se poursuivra dans les années à venir. Son extinction totale pourrait survenir avant 2030, une fois que le marché des voitures électriques aura atteint sa maturité. Les constructeurs anticipent déjà cette transition en développant des modèles plus abordables, comme la Renault 5 E-Tech à 25 000 euros ou la Citroën ë-C3.
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