Oubliez tout ce que vous savez sur les SUV électriques : le Zeekr 7X arrive
Le monde de l’automobile électrique ne cesse de nous surprendre, et le Zeekr 7X en est la parfaite illustration. Ce […]
Au cœur de Shenzhen, dans le vaste complexe de BYD où travaillent quelque 70 000 personnes, Stella Li, la vice-présidente exécutive, a partagé des détails fascinants sur les plans d’expansion européenne de la société. En tant que leader sur le marché chinois des voitures électriques, détrônant des géants tels que Volkswagen, et maintenant sur le podium des ventes mondiales juste derrière Tesla, BYD a clairement des visées ambitieuses pour l’Europe, et pas seulement pour y vendre des voitures.
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Actuellement présente dans 21 pays européens, BYD entend bien renforcer sa présence sur le continent. Stella Li a annoncé l’introduction prochaine de plusieurs modèles adaptés aux spécificités européennes, dont le SUV Seal U en juin, et le luxueux van Denza D9 vers la fin de l’année. Plus encore, la marque prévoit l’ouverture de sa première usine de véhicules électriques en Hongrie fin 2025, destinée à la production d’un modèle de segment B exclusivement électrique. Ce site s’ajoutera à celui déjà existant pour la fabrication de bus électriques.
BYD mise sur l’intégration verticale pour réduire les coûts de production, contrôlant environ 70 % de la fabrication de ses composants. Ce contrôle de la chaîne de production, selon Stella Li, aide à maintenir les coûts compétitifs malgré un coût de main-d’œuvre plus élevé en Europe.
BYD se distingue non seulement par sa capacité de production, mais aussi par son engagement envers l’innovation. Avec 90 000 ingénieurs parmi ses 700 000 employés, la société dépose en moyenne 15 brevets par jour, démontrant un investissement considérable en recherche et développement.
L’innovation chez BYD n’est pas limitée à ses produits. L’entreprise envisage également d’ouvrir un studio de design et de R&D en Europe, s’ajoutant à celui de Pasadena en Californie, qui a conçu le Bao 5.
BYD ne se contente pas de ses modèles principaux, elle possède également trois sous-marques : Denza, Fangchengbao, et Yangwang, chacune ciblant différents segments du marché, du premium au luxe. Ces marques, bien que moins connues en Europe, pourraient à terme y être introduites, offrant ainsi une gamme plus large de choix aux consommateurs européens.
La diversité des marques et des modèles reflète l’ambition de BYD de se tailler une place de choix sur le marché européen, rivalisant non seulement en termes de quantité mais aussi de qualité et d’innovation technologique.
L’expansion de BYD en Europe ne se limite pas à la simple vente de véhicules, elle inclut la création d’infrastructures de production locales et l’investissement dans la R&D pour adapter ses produits aux exigences spécifiques du marché européen. En s’engageant à produire localement et à innover constamment, BYD ne se contente pas de suivre les tendances du marché des véhicules électriques mais cherche à les définir. Avec ses projets ambitieux et sa stratégie d’intégration verticale, BYD est bien partie pour devenir un acteur incontournable du paysage automobile européen.
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