La longévité d’une batterie est un facteur crucial pour les propriétaires de véhicules électriques. Et récemment, une histoire captivante est sortie du Canada : une Tesla Model S a parcouru plus d’un demi-million de kilomètres en 7 ans. Jetons un coup d’œil à ce qui se cache derrière la dégradation de la batterie après cette distance parcourue et ces années d’utilisation.
Sommaire
Les préoccupations autour des batteries
Lorsqu’il s’agit d’opter pour une voiture électrique, outre le prix, c’est souvent l’autonomie qui prime dans le choix. Alors que les stations de recharge se multiplient, certains peuvent se contenter d’une plus petite autonomie si cela signifie des recharges plus rapides. Cependant, un aspect souvent négligé est la durabilité de la batterie. Tout comme les batteries de nos smartphones, celle d’un véhicule électrique voit sa capacité diminuer avec le temps.
Le remplacement de ces batteries, qui représente près de 40 % du coût total du véhicule, peut s’avérer coûteux, sans mentionner certaines complexités liées à certaines technologies comme celle de CATL.
Le défi de la longévité
Il est essentiel de prendre en compte l’usure de la batterie lors de l’achat d’un véhicule électrique. Tesla, en particulier, a souvent mis en avant ses performances dans ce domaine. Les rapports antérieurs avaient mentionné seulement 12 % de dégradation après plus de 320 000 kilomètres pour des modèles tels que le Model S. Mais qu’en est-il vraiment sur le terrain ? Le témoignage canadien sur une Model S 90D de 2016 ayant franchi la barre des 500 000 kilomètres avec sa batterie originale montre que la réalité peut parfois dépasser les attentes.
Une performance à saluer
La révélation étonnante concernant cette Model S est que, malgré son kilométrage impressionnant, la batterie n’a jamais été changée et ne s’est dégradée que de 12 %. Cette prouesse est d’autant plus remarquable que le véhicule est utilisé comme taxi, indiquant une utilisation intensive. De plus, sa recharge se fait principalement via des Superchargeurs, avec des puissances atteignant 250 kW.
Malgré cela, une récente étude montre que la charge rapide, si elle est effectuée correctement, n’endommage pas significativement la batterie.
Les secrets derrière cette dégradation
Bien que l’entretien régulier du véhicule ait joué un rôle, d’autres facteurs ont également contribué à cette longévité exceptionnelle. Les études suggèrent que les batteries de véhicules électriques tendent à se dégrader plus lentement dans les climats froids. Opérant au Canada, où les températures sont souvent rigoureuses, cette Model S a peut-être bénéficié de ce phénomène. Cependant, il est à noter que le froid peut également réduire l’autonomie d’une voiture en augmentant sa consommation.
Enfin, bien que cette histoire soit inspirante, il convient de rappeler que toutes les batteries ne sont pas égales : une autre Model S de la même entreprise de taxi a nécessité un remplacement de batterie après 700 000 kilomètres malgré tout, et une autre pointe une dégradation de 11% après 250 000 km.
Cette histoire est un témoignage fort de ce que peuvent accomplir les véhicules électriques modernes en termes de durabilité. Elle souligne l’importance de bien entretenir son véhicule et de comprendre les facteurs qui peuvent influencer la durée de vie de sa batterie.