Tesla frappe fort : une nouvelle Model 3 avec plus de 700 km d’autonomie
Vous êtes amateur de voitures électriques et vous suivez de près l’évolution du marché ? Préparez-vous à une nouvelle qui […]
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Vous êtes sans doute conscient du climat tendu qui règne actuellement entre la Chine et l’Union européenne concernant la question des importations de voitures électriques. Récemment, l’Union européenne a effectué un léger ajustement de ses tarifs douaniers prévus pour les véhicules électriques issus de certains constructeurs chinois. Ce geste, bien que minimal, offre une lueur d’espoir quant à la capacité des deux superpuissances à continuer les négociations sur ces tarifs avant leur application imminente.
Dans le cœur d’un possible conflit commercial, suite à la proposition initiale de l’UE d’imposer des droits de douane sur les véhicules électriques construits en Chine, un répit a été trouvé. Les fabricants automobiles chinois, tels que SAIC et Geely, ont transmis davantage d’informations sur leur structure commerciale à la Commission Européenne. Cette dernière, en réponse, a légèrement revu à la baisse les tarifs initialement prévus.
Cet ajustement, quoique minime, traduit un message politique clair : la possibilité d’une discussion et d’une négociation ouverte. Par exemple, pour SAIC, le tarif a été modifié de 38,1 % à 37,6 %, tandis que pour Geely, il est passé de 20 % à 19,9 %. Bien que ces changements puissent sembler insignifiants en pourcentage, ils sont symboliquement très forts.
En adoptant des tarifs légèrement plus bas, l’UE lance un signal non-dit que toutes les portes ne sont pas fermées. Cette décision soulève une série de réflexions :
Ces tarifs additionnels viennent s’ajouter à un droit de douane de 10 % déjà en vigueur dans l’UE et visent non seulement les entreprises ayant coopéré avec l’enquête sur les subventions, mais aussi celles qui ne l’ont pas fait. Les tarifs supplémentaires proposés sont de 20,8 % en moyenne pondérée et de 37,6 %, respectivement.
Dans ce bras de fer économique, la Chine n’est pas en reste. Le ministère du Commerce chinois a été très vocal concernant ses frustrations vis-à-vis des exigences jugées “sans précédent” par l’UE et les a même comparées à des niveau d’espionnage. Une rencontre a été orchestrée à Pékin entre le ministère et plusieurs grands noms de l’automobile chinois et européens, comme SAIC, BYD, BMW, Volkswagen et Porsche, pour chercher des solutions et éviter de nouvelles escalades.
Cet événement souligne l’importance de dialoguer et d’établir un consensus avant d’arriver à des mesures drastiques. Les constructeurs européens, conscients des enjeux, tentent de jouer un rôle de médiateurs pour prévenir des mesures de rétorsion de la Chine, qui pourrait augmenter les tarifs sur des importations de voitures à essence de l’UE.
À l’heure où les discussions se poursuivent, l’équilibre est fragile. Les tarifs réajustés doivent initialement prendre effet le 4 juillet, avant que les droits définitifs ne soient instaurés à l’automne. La rencontre récente entre les différentes parties montre un possible chemin vers un compromis acceptable, plutôt qu’une suppression totale des nouveaux tarifs.
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