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Ferrari 100% électrique : Maranello va redéfinir les supercars avec une technologie explosive

Alexandra Dujonc

L’univers des supercars s’apprête à vivre une révolution. Ferrari, l’emblématique constructeur italien, se lance dans l’aventure de l’électrique avec un modèle qui promet de redéfinir les standards du segment. Attendue pour 2025, cette première Ferrari 100% électrique suscite déjà de nombreuses interrogations et spéculations. Plongeons dans les coulisses de ce projet audacieux qui pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire de l’automobile de prestige.

Une Ferrari électrique, mais pas à n’importe quel prix

Ferrari n’a jamais été une marque à faire des compromis, et ce n’est pas près de changer avec son entrée dans l’ère de l’électrique. Benedetto Vigna, le PDG de la marque au cheval cabré, l’a clairement annoncé : le plaisir de conduite sera au cœur de cette nouvelle création. “Nous construisons cette voiture pour garantir que les propriétaires puissent s’amuser au volant”, a-t-il déclaré, balayant d’un revers de main les craintes de voir une Ferrari aseptisée par l’électrification.

Cette volonté de préserver l’ADN Ferrari se reflète dans les choix technologiques de la marque. Contrairement à de nombreux constructeurs qui optent pour des batteries au lithium-fer-phosphate (LFP) plus économiques, Ferrari a décidé de faire l’impasse sur cette technologie. Pourquoi ? Tout simplement parce que les batteries LFP, bien que moins coûteuses, ne répondent pas aux exigences de performance d’une supercar.

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La technologie au service de la performance

Pour sa première incursion dans le monde de l’électrique, Ferrari mise sur une technologie de batterie plus pointue : les cellules NMC (Nickel Manganèse Cobalt). Ce choix n’est pas anodin et témoigne de l’ambition de la marque de Maranello. Les batteries NMC offrent plusieurs avantages cruciaux pour une supercar :

  • Une densité énergétique supérieure, permettant d’embarquer plus d’énergie dans un volume réduit
  • Une meilleure capacité de décharge à haute température, essentielle pour maintenir les performances en conditions extrêmes
  • Un potentiel de puissance instantanée plus élevé, garantissant des accélérations fulgurantes

Ces caractéristiques font des batteries NMC le choix de prédilection pour les véhicules électriques hautes performances. On les retrouve notamment dans la Tesla Model S Plaid, référence actuelle en matière de berline électrique sportive.

Une stratégie d’approvisionnement multiple

Ferrari ne se contente pas de choisir la meilleure technologie, elle assure également ses arrières. La marque a opté pour une stratégie d’approvisionnement multi-fournisseurs pour ses batteries. Cette approche présente plusieurs avantages :

  • Elle garantit la continuité de l’approvisionnement en cas de défaillance d’un fournisseur
  • Elle permet de bénéficier des dernières avancées technologiques de différents acteurs
  • Elle offre une flexibilité accrue dans le développement de futurs modèles

Cette stratégie témoigne de la vision à long terme de Ferrari dans le domaine de l’électrique. La marque ne se contente pas de développer un modèle, elle prépare toute une gamme.

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Un rapport prix/performances défiant toute concurrence ?

L’un des aspects les plus intrigants de cette future Ferrari électrique concerne son positionnement tarifaire. Selon les rumeurs, le prix de base pourrait avoisiner les 500 000 euros. Si ce chiffre se confirme, il placerait la supercar italienne dans une position très avantageuse face à la concurrence.

En effet, à ce tarif, la Ferrari électrique serait :

  • 2 à 4 fois moins chère qu’une Lotus Evija ou une Pininfarina Battista
  • Dans la même gamme de prix qu’une Ferrari SF90 Stradale hybride de 1000 ch

Bien que Benedetto Vigna ait exprimé sa surprise face à ces spéculations, précisant que le prix final serait fixé un mois avant le lancement, cette fourchette tarifaire laisse entrevoir une stratégie agressive de la part de Ferrari.

Un développement en accéléré

La Ferrari électrique n’est pas qu’un simple concept. Son développement est déjà bien avancé, comme en témoignent les photos espions d’un prototype camouflé sous les traits d’un Maserati Levante. La production devrait débuter dès 2025 dans le tout nouveau “E-building” de l’usine de Maranello, avec des premières livraisons prévues pour 2026.

Mais Ferrari ne compte pas s’arrêter là. Un deuxième modèle électrique serait déjà en cours de développement, soulignant l’engagement à long terme de la marque dans cette nouvelle ère de l’automobile.

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Un défi technique et culturel

Créer une Ferrari électrique n’est pas qu’un défi technique, c’est aussi un défi culturel. Comment transposer l’âme d’une marque légendaire, bâtie sur le rugissement de moteurs thermiques d’exception, dans un véhicule silencieux ? C’est tout l’enjeu auquel font face les ingénieurs de Maranello.

La réponse de Ferrari semble se dessiner autour de plusieurs axes :

  • Un design distinctif, fidèle à l’héritage esthétique de la marque
  • Des performances de pointe, avec une accélération et une vitesse de pointe dignes du blason
  • Une expérience de conduite immersive, compensant l’absence de son par d’autres sensations
  • Des innovations technologiques exclusives, marquant la différence avec la concurrence

Le pari est audacieux, mais Ferrari a prouvé par le passé sa capacité à réinventer l’automobile de luxe, comme l’a démontré le succès du SUV Purosangue.

L’arrivée de Ferrari sur le marché de l’électrique marque un tournant majeur dans l’histoire de l’automobile de prestige. Avec sa technologie de batterie avancée, sa stratégie d’approvisionnement intelligente et son positionnement potentiellement agressif, la marque italienne pourrait bien redéfinir les standards du segment. Les passionnés du monde entier retiennent leur souffle, impatients de découvrir comment Ferrari va réussir à concilier son héritage légendaire avec les exigences de la mobilité du futur. Une chose est sûre : la route vers 2025 promet d’être électrisante pour les amateurs de belles mécaniques.

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