Comment les erreurs de Tesla propulsent la révolution électrique mondiale
La trajectoire de Tesla et les controverses liées à son dirigeant Elon Musk ne ralentissent pas l’essor des véhicules électriques. […]
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Face à un climat hivernal rigoureux, la résilience des voitures électriques face aux voitures à essence est une question brûlante. Une récente étude menée en Norvège par un service d’assistance routière révèle des faits surprenants, bouleversant les idées reçues.
Les voitures électriques sont souvent critiquées pour leur performance en période de grand froid. Récemment, des problèmes de véhicules Tesla inopérants s’accumulant dans les stations de supercharge à Chicago ont alimenté cette perception. Toutefois, une clarification s’impose : il semblerait que les problèmes soient liés aux chargeurs eux-mêmes et non aux véhicules.
La technologie électrique, plus récente, attire l’attention pour des raisons de défaillance différentes de celles des véhicules à essence dans des conditions similaires. Mais qu’en est-il réellement ? Les données provenant de Norvège, un pays pionnier dans l’adoption des véhicules électriques, nous offrent un éclairage précieux.
La Norvège, confrontée à un froid extrême depuis le début de l’année, offre un terrain d’étude idéal. Viking, une société d’assistance routière, a signalé avoir répondu à 34 000 demandes d’assistance durant les 9 premiers jours de l’année. Surprenant : seulement 13% de ces interventions concernaient des voitures électriques, le reste impliquant des véhicules à combustion interne.
Ce pourcentage est d’autant plus remarquable que 23% des voitures qui roulent actuellement en Norvège sont 100% électriques. Cette statistique suggère que les véhicules électriques se comportent presque deux fois mieux que les voitures à essence dans le froid.
Un commentaire éclairant de Dr. Richard Pence, utilisateur de Tesla depuis plus de 10 ans, nous aide à comprendre. Les batteries très froides sont réticentes à la charge. La solution, chez Tesla, consiste à préconditionner la batterie avant la charge. Ce processus de préchauffage assure une charge efficace même en temps froid. Par ailleurs, la régénération au freinage peut être moins efficace dans ces conditions, un point à noter pour les nouveaux utilisateurs de voitures électriques.
Il est important de souligner que l’âge des véhicules joue un rôle dans ces statistiques. Les voitures à essence plus anciennes sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes par temps froid, tandis que les voitures électriques, plus récentes en moyenne, sont moins touchées.
En définitive, ces données norvégiennes mettent en lumière une fiabilité inattendue des voitures électriques dans des conditions de froid extrême. Ce constat invite à une réévaluation des perceptions courantes et confirme l’importance de comprendre les spécificités de fonctionnement de ces véhicules en hiver. Le futur de la mobilité électrique semble prometteur, même sous des latitudes où les hivers sont rigoureux.
Source des chiffres : TV2
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