Recyclage des batteries : le leader mondial s’attaque à l’Europe avec un plan visionnaire
Le géant chinois CATL, leader mondial des batteries pour véhicules électriques, s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa stratégie […]
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Curiosité, interrogation, scepticisme… Vous vous demandez sûrement quel impact la hausse du coût de l’électricité a sur les propriétaires de voitures électriques. Les médias bruissent d’une certaine mélodie du regret, est-il mérité ? Passons les chiffres à la loupe et démêlons ensemble la réalité du sentiment post-achat des voitures silencieuses et zéro émission.
Un récent sondage signé Yougov révèle que 54% des sondés, détenteurs d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, expriment des remords suite à l’escalade tarifaire de l’électricité – une donnée qui a fait virevolter le regard des observateurs. La fine équipe de chez Monta, une entreprise nordique férue de solutions de recharge, a suscité cette étude, prompte à éveiller l’attention en pleine vague de revalorisation des prix de l’énergie.
Effectuée en ligne auprès de 6167 adultes français, cette enquête a entre autres posé la question du regret lié à l’achat d’un véhicule électrifié à 618 personnes. La réponse a été segmentée entre ceux qui disent « oui, beaucoup » (19%), « oui, en partie » (35%), ceux qui disent « non » (36%) et les indécis (10%).
Les témoignages recueillis ne dessinent pas un tableau unanime. Si une hausse de l’électricité est palpable et peut naturellement jouer sur le moral, l’ensemble des réactions ne condamne pas l’attrait pour l’électrique, loin s’en faut. D’ailleurs, ces 54% comprennent des conducteurs de plug-in hybrides, qui jonglent entre le plein électrique et les arrêts à la pompe – là où le sans-plomb a aussi étendu sa facture.
Quand on regarde du côté de la communauté par exemple d’Automobile Propre, avec une base plutôt encline aux joies du kilowattheure, le bilan est autre : 10% de grands regrets, 6% de petits regrets. Mais même en tenant compte de cette préférence pour l’électrique, 16% de plaintes restent considérables.
Faire le plein avec un câble demeure nettement moins onéreux que de remplir un réservoir d’essence ou de diesel. Passons aux calculs : si un véhicule thermique consommant six litres au cent demande environ 11,22 € pour satisfaire son appétit, son homologue électrique qui engloutit 16 kWh tous les 100 km, même en incluant une perte en recharge, restera bien plus économique.
Loin d’être anecdotique, l’optimisation des dépenses énergétiques à travers des offres propices telles que les heures creuses ou le contrat Tempo, peut réduire drastiquement les coûts. Ajoutez à cela les bornes de recharge gratuites installées chez certains commerçants (certainement pas encore pour très longtemps hélas), et la balance économique penche indiscutablement en faveur de l’électrique.
Les chiffres parlent, mais les sentiments personnels et les expériences de conduite pèsent souvent dans la balance. Les raisons de regret, si elles existent, pourraient être plus diffuses et ne pas uniquement se focaliser sur le coût de l’électricité : confort, espace de rangement ou encore facilité de recharge peuvent également jouer.
Alors, le jeu en vaut-il la chandelle ? Les conducteurs de véhicules électriques, malgré les hausses tarifaires, bénéficient toujours d’un avantage significatif en termes de coûts, sans parler des bénéfices pour l’environnement, l’entretien réduit et le plaisir d’une conduite souvent jugée plus agréable. Les regrets, s’il y en a, ne doivent pas faire oublier le panorama global, et celui-ci semble encore très favorable à cette mobilité d’avenir.
Vous voilà à présent armés des faits, des chiffres et des tendances pour forger votre propre opinion. Peut-être que ces réflexions traduisent un besoin d’accompagnement, d’informations plus poussées pour une transition énergétique efficace et sereine. Les voitures électriques, avec leur valse des electrons, ne manquent pas d’atouts pour continuer leur course en tête.
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