Volkswagen ID.2 SUV : le futur best-seller électrique qui pourrait sauver la marque
La révolution électrique bat son plein chez Volkswagen. Face aux défis économiques et environnementaux, le constructeur allemand mise gros sur […]
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Dans un monde automobile en pleine transition, deux tendances majeures se dessinent : l’incertitude quant à l’avenir du moteur à combustion en Europe et les changements dans les réseaux de concessionnaires à travers le monde. Ces évolutions reflètent les défis et les adaptations nécessaires face à un secteur en mutation. Porsche suggère une solution pour éviter la mise au rebut des moteurs thermiques après 2035.
L’avenir des voitures à moteur à combustion en Europe après 2035 demeure incertain. Des discussions récentes suggèrent que la fin programmée de ces véhicules pourrait être reportée. Ces débats s’inscrivent dans le cadre des efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et sont influencés par les progrès technologiques dans les carburants alternatifs.
La Commission Européenne envisage notamment des exceptions pour les véhicules utilisant des carburants climatiquement neutres. Cette distinction ouvre la porte à des solutions innovantes comme les moteurs fonctionnant à l’hydrogène ou aux carburants synthétiques. La capacité des constructeurs automobiles à produire des véhicules fonctionnant exclusivement avec des e-carburants neutres en carbone est également au cœur des discussions.
Le destin des voitures à moteur à combustion au sein de l’Union Européenne après 2035 reste incertain. Lutz Meschke, Directeur Financier de Porsche, lors de la première mondiale du Macan électrique à Singapour, a partagé ses réflexions sur l’avenir de ces véhicules. D’après ses propos rapportés par Automotive News Europe, il semble que la fin annoncée du moteur à combustion puisse être repoussée mais seulement à certaines conditions.
Concernant Porsche, la marque basée à Zuffenhausen prévoit que plus de 80% de ses véhicules livrés annuellement dans le monde seront des véhicules électriques d’ici 2030. Néanmoins, certains modèles à essence seront retirés prématurément en Europe, comme la première génération du Macan, qui laissera sa place à une version entièrement électrique, bien que plus onéreuse.
Cette situation incertaine soulève des questions sur la transition vers une mobilité plus durable en Europe et les stratégies à adopter par les constructeurs pour s’aligner avec les objectifs environnementaux tout en répondant aux besoins des consommateurs.
C’est pourquoi Porsche propose une solution inattendue pour conserver certains modèles thermiques très prisés comme sa mythique série Turbo S : le carburant synthétique.
Cette alternative révolutionnaire, également connue sous le nom d’e-carburant ou encore e-fuel, est produite à partir de l’énergie renouvelable, du dioxyde de carbone capturé de l’atmosphère ou de sources industrielles, et de l’eau. Le processus de production combine l’hydrogène, obtenu par électrolyse de l’eau utilisant de l’électricité verte, et le CO2 pour produire un liquide hydrocarbure qui peut être utilisé comme un substitut direct au carburant conventionnel.
Les avantages sont notables : en utilisant ce carburant, les véhicules à moteur thermique peuvent réduire significativement leur empreinte carbone, car le CO2 émis par les pots d’échappement a déjà été extrait de l’atmosphère lors de la fabrication du carburant. Ainsi, Porsche présente une voie prometteuse pour conserver l’avantage des moteurs à combustion en termes de performance et de plaisir de conduite, tout en s’alignant avec les objectifs environnementaux globaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le gros défaut est le coût actuel de ce carburant, produit uniquement à très faible échelle. Seulement, si cette solution est retenue par les diverses législations, une production industrielle et écologique serait envisagée.
Parallèlement, le secteur automobile assiste à une restructuration significative de ses réseaux de concessionnaires. Cette tendance, observée dans plusieurs pays, est une réponse à l’évolution des habitudes de consommation et à la montée en puissance des véhicules électriques.
Les concessionnaires sont incités à s’adapter aux nouvelles réalités du marché, notamment en intégrant les technologies liées aux véhicules électriques. Cela implique souvent des investissements conséquents en matière de formation et d’équipement. Certains choisissent de se repositionner ou de fusionner, tandis que d’autres optent pour la fermeture ou la vente de leurs établissements.
Ces changements reflètent une stratégie d’adaptation à un marché en pleine évolution, où la demande pour les véhicules électriques et les services associés croît rapidement. Ils témoignent également de la nécessité pour les réseaux de distribution traditionnels de se réinventer pour rester compétitifs et pertinents dans un secteur en mutation.
L’industrie automobile est confrontée à des défis majeurs, qu’il s’agisse de l’adaptation aux normes environnementales ou de la transformation de ses réseaux de distribution. Ces évolutions sont le reflet d’un secteur en pleine transition vers une mobilité plus durable et connectée.
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