La petite voiture électrique de BYD a prix cassé enfin prête à conquérir le monde
Alors que la concurrence s’intensifie et que les prix baissent, le spécialiste de l’électrique envisage de lancer un modèle encore […]
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Le marché automobile français s’apprête à connaître un bouleversement majeur. Si vous êtes amateur de véhicules hybrides rechargeables, l’année 2024 pourrait bien être votre dernière chance de réaliser une bonne affaire. Plongeons dans les détails de cette révolution fiscale qui s’annonce et ses implications pour les automobilistes.
Le 1er janvier 2025 marquera un tournant décisif dans la fiscalité automobile française. Le malus au poids, déjà en vigueur, va considérablement se durcir. Actuellement, seuls les véhicules dépassant 1 600 kg sont concernés, avec des exonérations pour les voitures électriques et certains modèles hybrides rechargeables. Mais dès 2025, seuls les véhicules 100% électriques échapperont à cette taxe.
Pour les hybrides rechargeables, un abattement de 200 kg sera appliqué, mais il ne suffira pas à éviter le malus pour de nombreux modèles. Le barème progressif de cette taxe implique que plus votre véhicule est lourd, plus le malus sera élevé. Concrètement, chaque kilogramme au-dessus de 1 600 kg entraînera un surcoût compris entre 10 et 30 euros.
Prenons l’exemple de la Peugeot 3008 Plug-In 195, un modèle très apprécié des Français. Actuellement vendue à 42 990 euros, elle est exonérée de malus écologique et de malus au poids. Mais en 2025, avec sa masse de 1980 kg, elle se verra appliquer un malus de 1 810 euros, même après l’abattement de 200 kg.
Le cas du Peugeot 5008 est encore plus frappant. Plus grand et plus lourd que son petit frère, il subira un malus presque doublé, atteignant 3 960 euros. Ces exemples illustrent parfaitement la nature exponentielle de cette taxe en fonction de la masse du véhicule.
Pour les amateurs de SUV haut de gamme, la pilule sera encore plus difficile à avaler. Prenons l’exemple du Porsche Cayenne E-Hybrid, un mastodonte de 2450 kg. Même après l’abattement de 200 kg, son propriétaire devra s’acquitter d’un malus de poids de 12 530 euros à partir du 1er janvier 2025. Une somme considérable qui s’ajoutera à son prix de base de 115 800 euros.
Il est important de noter que le cumul des malus écologique et de poids est plafonné à 60 000 euros. Une limite qui, bien que très élevée, pourrait être atteinte par certains modèles particulièrement lourds et polluants.
Pour mieux comprendre l’impact de cette nouvelle taxe, voici le barème qui sera appliqué en 2025 :
Fraction de la masse en ordre de marche | Tarif € / kg |
---|---|
Jusqu’à 1 599 kg | 0 |
De 1 600 à 1 799 kg | 10 |
De 1800 à 1 899 kg | 15 |
De 1 900 à 1 999 kg | 20 |
De 2 000 à 2 099 kg | 25 |
À partir de 2 100 kg | 30 |
Ce barème montre clairement que les véhicules les plus lourds seront les plus durement touchés par cette nouvelle taxe.
Cette décision du gouvernement s’inscrit dans une démarche plus large visant à encourager l’adoption de véhicules plus légers et moins polluants. Les voitures hybrides rechargeables, bien qu’elles représentent une étape vers une mobilité plus propre, restent des véhicules lourds dont l’impact environnemental est non négligeable.
L’objectif est double :
Cette mesure soulève néanmoins des questions. Les hybrides rechargeables ne sont-elles pas une solution de transition nécessaire vers le tout électrique ? N’y a-t-il pas un risque de pénaliser injustement certains consommateurs qui ne peuvent pas encore passer à l’électrique pur ?
Face à ces changements imminents, les potentiels acheteurs de véhicules hybrides rechargeables se retrouvent face à un choix crucial. Faut-il précipiter son achat avant 2025 pour éviter cette surtaxe ? Ou au contraire, est-ce le moment de franchir le pas vers un véhicule 100% électrique ?
La réponse dépendra de votre situation personnelle, de vos besoins en mobilité et de votre budget. Une chose est sûre : si vous envisagiez l’achat d’une hybride rechargeable, 2024 pourrait bien être l’année idéale pour sauter le pas. À partir de 2025, ces véhicules pourraient devenir significativement plus onéreux, transformant ce qui était jusqu’alors un choix attractif en un investissement beaucoup plus conséquent.
Cette évolution du marché automobile français témoigne d’une volonté politique forte de transformer nos habitudes de mobilité. Elle nous pousse à repenser nos choix de véhicules, non seulement en termes de motorisation, mais aussi de poids et d’efficience énergétique. Une chose est certaine : l’automobile de demain sera plus légère, plus propre et probablement plus électrique. À nous de nous adapter à cette nouvelle donne, que ce soit en anticipant nos achats ou en repensant nos besoins en mobilité.
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