Interdiction des voitures thermiques : un revirement inattendu secoue l’Europe
Ce qui était présenté comme un consensus européen pour l’interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035 ressemble désormais à […]
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Le marché des SUV électriques s’enrichit d’un nouveau modèle compact et prometteur avec l’arrivée du Toyota Urban Cruiser. Ce véhicule ressuscite un nom que les amateurs de la marque connaissent bien, tout en proposant une approche résolument moderne et électrifiée. Face à une concurrence de plus en plus dense dans le segment des B-SUV électriques, Toyota frappe fort avec ce modèle qui allie praticité urbaine, technologies embarquées et performances électriques convaincantes.
Le Toyota Urban Cruiser adopte un style que certains trouveront familier, et pour cause : il partage sa base technique avec le Suzuki e-Vitara. Toutefois, Toyota a su imprimer sa patte, notamment avec une face avant spécifique qui reprend les codes “Hammerhead” de la marque, tout en affichant un aspect plus cubique et robuste.
Mesurant 4,28 mètres de long, 1,80 mètre de large et 1,64 mètre de haut, l’Urban Cruiser se positionne idéalement dans le segment des SUV urbains. Il dépasse la Yaris Cross d’une dizaine de centimètres en longueur, mais reste un véhicule compact parfaitement adapté aux environnements urbains. Son empattement généreux de 2,70 mètres promet un espace intérieur optimisé.
Le style extérieur mise sur une esthétique “Urban Tech” avec des ailes musclées et des habillages en plastique noir qui renforcent son look baroudeur. La présentation bi-ton (carrosserie blanche et toit noir) sur le modèle exposé lui confère une allure contemporaine sans tomber dans l’excentricité. Le bandeau lumineux arrière, quasiment identique à celui du e-Vitara à l’exception de la signature lumineuse, parachève ce design à la fois moderne et équilibré.
À l’intérieur, Toyota a privilégié la simplicité et la robustesse plutôt que les effets tape-à-l’œil. L’habitacle se distingue par sa console centrale flottante, son nouveau volant et ses aérateurs verticaux. La présence d’un éclairage d’ambient vient rehausser l’atmosphère et apporte une touche de modernité.
L’équipement technologique comprend :
Toyota a judicieusement évité le piège du tout-tactile, gardant un accès direct aux commandes principales via des boutons physiques. Cette approche pragmatique facilitera l’utilisation quotidienne du véhicule tout en garantissant la sécurité au volant.
L’habitabilité constitue un autre atout majeur de l’Urban Cruiser. La banquette arrière coulissante et les dossiers inclinables apportent une modularité bienvenue. Le système de rabattement 40/20/40 de la banquette arrière renforce la polyvalence du véhicule. Le volume de coffre s’établit à 306 litres minimum, avec la possibilité d’augmenter cet espace en jouant sur la position de la banquette coulissante.
L’Urban Cruiser repose sur une plateforme dédiée aux véhicules électriques, que Toyota décrit comme “robuste mais légère”. Cette architecture offre trois configurations de motorisation distinctes :
| Configuration | Puissance | Batterie | Autonomie |
|---|---|---|---|
| Traction avant | 106 kW (144 ch) | 49 kWh | 300 km |
| Traction avant | 128 kW (174 ch) | 61 kWh | 400 km |
| Transmission intégrale | 135 kW (184 ch) | 61 kWh | 350 km |
La version à transmission intégrale intègre un moteur additionnel de 48 kW sur l’essieu arrière. Cette configuration permet d’offrir des fonctionnalités spécifiques comme l’assistance en descente (Downhill Assist Control) et un mode Trail adapté aux terrains glissants, renforçant ainsi la polyvalence du véhicule.
Côté recharge, bien que Toyota n’ait pas encore communiqué tous les détails techniques, on peut raisonnablement s’attendre à une puissance de charge de 11 kW en courant alternatif (AC) et 150 kW en courant continu (DC), des valeurs similaires à celles du Suzuki e-Vitara. La présence d’une pompe à chaleur de série constitue un atout non négligeable pour optimiser l’autonomie en conditions hivernales.
Toyota prévoit de décliner l’Urban Cruiser en plusieurs finitions, les versions haut de gamme bénéficiant d’équipements exclusifs comme :
Le positionnement tarifaire n’a pas encore été dévoilé, mais Toyota devra proposer un rapport prix/prestations compétitif pour s’imposer face à des concurrents comme le Hyundai Kona Electric, le Peugeot e-2008 ou encore le Jeep Avenger électrique avec un tarif de départ autour des 30 000 €.
Avec l’Urban Cruiser, Toyota enrichit sa gamme électrique qui comprend déjà le bZ4X. Ce petit SUV électrique marque une étape importante dans la stratégie d’électrification du constructeur japonais, traditionnellement plus axé sur les motorisations hybrides.
La renaissance du nom Urban Cruiser, utilisé de 2009 à 2014, puis sur des modèles indiens basés sur des Suzuki, témoigne de la volonté de Toyota de capitaliser sur un héritage tout en se projetant vers l’avenir électrique. Le constructeur semble avoir tiré les leçons de ses expériences passées pour proposer un modèle qui répond aux attentes du marché européen en matière de mobilité électrique urbaine.
Si Toyota parvient à proposer ce véhicule à un prix attractif, l’Urban Cruiser pourrait bien devenir un acteur incontournable du segment des SUV électriques compacts. Sa polyvalence, son autonomie jusqu’à 400 kilomètres et ses équipements technologiques en font un candidat sérieux pour séduire aussi bien les citadins que les familles à la recherche d’un véhicule électrique polyvalent.
Le Toyota Urban Cruiser représente donc bien plus qu’un simple retour de badge : c’est l’expression d’une vision renouvelée de la mobilité urbaine, où l’électrique ne rime plus avec compromis mais avec polyvalence et performances.
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