Longtemps considérées comme élitistes par leur tarifs bien plus élevés que la moyenne, les citadines électriques amorcent une révolution tarifaire, s’ouvrant à un public plus large. Vous les attendiez, elles sont là ou presque : la séduction opère déjà et l’attente n’en est que plus palpable.
Un marché des citadines électriques sous le signe de l’accessibilité
L’emblématique Dacia Spring, avec son étiquette de pionnière en matière d’abordabilité, partage dorénavant le pavé avec une brochette de concurrentes prêtes à bousculer son trône. Si le modeste prix de 18 400 euros fait de la Spring le choix économique par excellence, son exemption du bonus écologique depuis 2024 constitue un bémol notable.
Malgré tout, cette Dacia conserve de solides arguments, avec notamment sa variante ‘Extreme’ à 65 ch, qui pour 19 900 euros, offre un agrément de conduite renouvelé.
Citroënë-C3 : Piquant l’intérêt à 23 300 euros avant bonus, cette citadine s’équipe d’une autonomie de 320 km et d’un bloc de 113 ch. Elle promet de donner du fil à retordre à la Dacia Spring et se prépare à accueillir une petite sœur plus abordable pour 2025.
Fiat Panda électrique : Marquant le 125ème anniversaire de Fiat le 11 juillet 2024, la future Panda électrique pourrait bénéficier de la plateforme de l’ë-C3, tout en cultivant son style propre inspiré du concept Centoventi.
Renault 5 E-Tech electric : Attendue comme une étoile montante avec une autonomie jusqu’à 400 km pour moins de 25 000 €, la nouvelle R5 se profile comme un hommage moderne au modèle iconique des années 70-80, avec un lancement prévu en 2024.
La nouvelle génération de Renault Twingo électrique : Reprenant les fondamentaux de l’agilité urbaine, la Twingo promet de se démarquer par un positionnement à moins de 20 000 euros dès 2026.
Volkswagen et Hyundai : les ambitions électrisées
Connu pour ses véhicules plébiscités sur le vieux continent, Volkswagen mijote dans l’ombre des concepts attendus comme l‘ID.2 et l’ID.1, respectivement des citadines électriques prévues à moins de 25 000 euros et moins de 20 000 euros, promis à voir le jour en 2025 et 2027. Ces modèles figurent parmi les plus impatiemment attendus, promettant des attributs de mobilité urbaine contemporaine.
Dans l’arène asiatique, Hyundai s’inscrit dans le sillage de ces initiatives avec une mystérieuse Ioniq 2 ou 3, prévue elle aussi pour une entrée en scène en 2025. On murmure autour d’une autonomie de 400 km, la plaçant en rivale directe de la R5 et de la prochaine ID.2 de Volkswagen.
Photo : Hyundai
La promesse électrique de Tesla reste en suspens
Rendez-vous incontournable pour les aficionados de l’électrique, Tesla continue de faire languir ses admirateurs avec la perspective d’une citadine à 25 000 €. Elon Musk, maître des horizons futuristes, nourrit les espoirs avec des annonces surveillées, bien que le capot de ce modèle demeure à ce jour virtuel.
Vous l’aurez compris, la période qui s’ouvre est particulièrement faste pour les amateurs de citadines électriques. Des options se profilent, plus attractives les unes que les autres tant en termes de design, d’autonomie que de tarifs. Les années à venir constituent l’ère de l’électrique pour tous, et le choix n’en sera que plus jouissif !
Rédigé par Albert Lecoq
Spécialiste des guides d'achat de voitures électriques, je suis passionné par les nouvelles technologies et je suis un fervent partisan de l'adoption de la technologie électrique et de la mobilité durable.
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