Tesla abandonne sa voiture à 25 000 € pour un monde où conduire devient inutile
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L’avènement des véhicules électriques semble redéfinir les contours de l’industrie automobile, un paradigme longtemps dominé par les voitures à combustion. Jim Farley, PDG de Ford et passionné de longue date des moteurs à essence, incarne cette transition. Notons ses récentes confidences, révélatrices d’une véritable conversion en faveur de l’électrique, un changement non seulement personnel mais stratégique pour Ford.
Jouissant d’une carrière dense chez Toyota et Lexus puis chez Ford où il est entré en 2007, Jim Farley a gravi les échelons jusqu’à être nommé PDG en 2020. Son parcours, marqué par une affinité profonde pour le rugissement des V-8, n’a pas été un frein à son enthousiasme croissant pour les véhicules électriques. Récemment il affirmait que l’accélération silencieuse et puissante d’un véhicule électrique comme la Ford F-150 Lightning Platinum qu’il conduit souvent, le satisfaisait pleinement, éloignant définitivement l’image traditionnelle des voitures électriques.
Dans son blog, Farley explique que son amour pour les véhicules électriques n’est pas le fruit d’idéologies politiques mais de l’expérience de conduite transformatrice elle-même. Celle-ci lui rappelle le plaisir de conduire, sans les inconvénients des arrêts incessants aux stations-service. Il note également qu’il peut parcourir jusqu’à 483 kilomètres avec une seule charge.
Farley anticipe une métamorphose significative dans le domaine des mobilités, relevant des parallèles avec les révolutions qu’ont été l’internet ou encore les téléphones mobiles. Il projette que l’adoption des véhicules électriques sera une progression naturelle, renforcée par des avantages tangibles pour les utilisateurs. Parmi les arguments qu’il évoque, la réduction substantielle des émissions et une intégration réussie des véhicules dans des réseaux intelligents sont prépondérantes.
Les défis ne sont pas absents, il cite notamment les enjeux autour des infrastructures de recharge. Malgré ses voyages à travers les États-Unis où il a expérimenté diverses qualités de service de recharge, il reste optimiste quant à l’amélioration des conditions et des technologies de recharge, prévoyant des progrès similaires à ceux observés avec les réseaux cellulaires.
Farley souligne que près de 70% des propriétaires de véhicules électriques à l’échelle mondiale envisagent de rester fidèles à cette technologie. Ce chiffre respire la confiance dans la viabilité à long terme des véhicules électriques. Par ailleurs, il mentionne une étude de Ford selon laquelle la majorité des Américains ne voyagent que rarement au-delà de 241 kilomètres, une couverture largement à la portée des modèles électriques actuels.
À l’heure où les États-Unis imposent des tarifs douaniers sur les véhicules électriques importés de Chine tout comme l’Europe, Farley insiste sur l’importance de soutenir les fabricants nationaux. Il rappelle que Ford, fort d’une histoire de 121 ans, se concentre intensément sur l’innovation, préparant le terrain pour les véhicules électriques de demain.
Reconnaissant les défis financiers liés au début de l’aventure électrique, le PDG de Ford admet que les investissements initiaux sont substantiels mais nécessaires. Il est convaincu que le point de basculement vers le tout électrique est proche, incliné non par des forces régulatrices, mais par un attrait grandissant des consommateurs pour des véhicules plus performants et intégrés.
Farley nous laisse entrevoir un avenir où les véhicules électriques représentent non seulement une amélioration écologique mais également une réponse aux besoins de flexibilité et d’efficience des utilisateurs. Ainsi, Ford et son PDG, autrefois acclimaté aux vrombissements des moteurs à essence, guident aujourd’hui l’un des changements les plus significatifs de l’histoire automobile. Un exemple éloquent que même les plus fervents passionnés de voitures classiques peuvent voir dans l’électrique, non pas un ennemi, mais un successeur légitime.
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