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Une nouvelle tendance pourrait bien voir le jour pour les voitures électriques sans permis. Vous avez déjà entendu parler de débridage pour les deux-roues, mais qu’en est-il des quatres-roues ? Il semblerait que la législation pourrait évoluer en ce sens, mais avec des défis non négligeables à relever.
Actuellement, débrider un véhicule motorisé est généralement illégal et peut compromettre les garanties et la sécurité. Cependant, la société suisse Micro, initialement reconnue pour ses trottinettes, pourrait bientôt bouleverser cette norme avec sa voiture électrique Microlino. Étonnamment, ce petit véhicule est disponible à l’achat dans une version bridée à 45 km/h pour les conducteurs sans permis et une autre version exigeant un permis.
Le directeur général de Microlino France, Rémy Dumont, nous a révélé que la marque mène actuellement une campagne en Europe pour permettre le débridage légal de la version 45 km/h de la Microlino Lite. Il souligne que cette modification serait avantageuse pour des utilisateurs comme les jeunes conducteurs, qui pourraient faire évoluer leur véhicule au rythme de leur expérience, passant de 45 km/h à 90 km/h une fois le permis obtenu. Cette idée pourrait également se transmettre à d’autres véhicules actuels.
Cette initiative pourrait paver la voie à des transformations similaires pour d’autres marques et modèles, comme la Citroën Ami ou la Fiat Topolino, qui offrent également des versions électriques sans permis.
La transition de la catégorie L6e (limitée à 45 km/h) à la catégorie L7e (jusqu’à 90 km/h) pourrait impliquer de significatifs changements administratifs, comme la modification de la carte grise. Par ailleurs, si l’idée de doubler la vitesse maximale des petits véhicules électriques séduit, elle soulève aussi des questions cruciales quant à la sécurité : le véhicule sera-t-il toujours aussi sûr à des vitesses plus élevées, sachant que cela impacte la direction, les freins et la structure même du véhicule ?
Bien que l’option de débridage légal pour les voitures électriques sans permis séduise, elle n’est pas encore applicable. Plusieurs obstacles subsistent, notamment d’ordre réglementaire et de sécurité. Il reste encore beaucoup à faire avant que cette idée devienne une réalité légale et pratique.
Reste à voir si les autorités et les fabricants pourront trouver un terrain d’entente pour mettre en œuvre cette évolution. La sécurité des passagers et des autres usagers de la route reste la priorité, et augmenter la vitesse des véhicules qui n’ont pas été initialement conçus pour cela pourrait nécessiter des ajustements techniques non négligeables.
En attendant, le débat continue, et les utilisateurs de voitures électriques sans permis doivent se conformer aux réglementations actuelles. Modifier illégalement la puissance ou la vitesse de votre véhicule n’est pas seulement risqué d’un point de vue légal, mais cela peut également compromettre votre sécurité et celle des autres.
En revanche, avec l’arrivée de modèles électriques gérés électroniquement et qui peuvent être potentiellement débridés facilement sans intervention, qui sait, peut-être qu’un jour, légaliser le débridage de votre petite voiture électrique sera aussi simple que de changer de paire de chaussures.
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