850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
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Apple, cette entité synonyme d’innovation dans l’univers des smartphones et des ordinateurs, a récemment tourné le dos à son projet de voiture électrique. Cette décision, apparemment inattendue, soulève de nombreuses questions sur les défis auxquels se confronte le géant de la tech dans un domaine aussi compétitif que celui de l’automobile électrique.
L’entreprise, pionnière dans bien des domaines, semblait prête à conquérir le marché des véhicules électriques. Pourtant, après une décennie de recherche et de développement intensifs, Apple a mis fin à son projet ambitieux. Qu’est-ce qui a bien pu mener à un tel revirement ?
Selon Mark Gurman de Bloomberg, un mélange toxique de surconfiance et d’objectifs peu réalistes a précipité l’échec du projet. Apple avait la conviction de pouvoir surpasser Tesla et les autres géants de l’automobile avec un produit révolutionnaire. Néanmoins, la réalité du marché et ses complexités semblent avoir été sous-estimées.
Le projet d’Apple oscillait entre deux visions : celle d’un véhicule électrique modérément ambitieux, doté de fonctionnalités autonomes semblables à celles de Tesla, et celle d’une voiture entièrement autonome, capable de transporter ses passagers d’un point à un autre sans intervention humaine. L’entreprise a opté pour cette dernière, espérant résoudre des défis que même les acteurs établis de l’automobile peinent à surmonter.
Le principal obstacle s’est révélé être le développement d’un système de conduite autonome de niveau 5, une technologie nécessitant des investissements colossaux, des tests exhaustifs et des approbations réglementaires. La conception d’une voiture sans volant ni pédales a également limité les options pour l’utilisateur, compliquant encore le projet.
Le revirement stratégique d’Apple, trop tardif, a englouti des ressources précieuses et du temps, sans parler des défis supplémentaires tels que le coût élevé de développement et les marges bénéficiaires réduites. Le projet, baptisé Titan, a vu Apple investir plus de 10 milliards de dollars sans parvenir à produire un modèle viable. Le retour aux sources, un véhicule électrique avec des fonctions d’assistance à la conduite, ne pouvait rivaliser avec Tesla, d’autant plus que la complexité du développement logiciel et des algorithmes pour une conduite autonome a été sous-estimée.
Si commercialisée, l’Apple Car aurait eu un prix de départ avoisinant les 100 000 dollars, avec des bénéfices marginaux en comparaison des autres produits phares d’Apple. Malgré l’embauche de plus de 2 000 employés, y compris d’ingénieurs de la NASA et de concepteurs de voitures de course pour Porsche, et le développement de technologies innovantes comme un pare-brise affichant des indications routières, le projet a été abandonné.
L’échec d’Apple à lancer sa propre voiture illustre la difficulté d’entrer sur le marché automobile, bien plus complexe que ceux des smartphones ou des ordinateurs. Cependant, l’arrivée de nouveaux acteurs, comme Xiaomi avec sa berline électrique SU7, prouve que certaines entreprises parviennent à trouver une formule gagnante.
Le parcours tumultueux d’Apple dans l’aventure des véhicules électriques met en lumière les défis inhérents à l’innovation dans ce secteur. L’ambition de révolutionner le marché avec une voiture entièrement autonome, bien que louable, s’est heurtée à une réalité technique et réglementaire complexe. Même le géant à la pomme n’a pas pu créer la voiture électrique autonome tant souhaitée, et son aveu de ne pas être au niveau du marché après révision des objectifs démontre à quel point ce secteur est très difficile à maitriser.
Cette expérience d’Apple, bien que terminée, sert de rappel important que dans l’univers impitoyable des véhicules électriques, l’innovation doit être équilibrée avec pragmatisme et une compréhension approfondie du marché.
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