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Vous envisagez de passer à l’électrique et lorgnez du côté de Tesla, pionnier du genre et leader incontesté du marché ? S’il est vrai que la marque californienne propose des véhicules performants et à la pointe de la technologie, un élément en particulier fait débat : son fameux système de conduite autonome, le Full Self-Driving (FSD).
Dans un article récent publié sur Electrek, Fred Lambert, journaliste spécialisé dans l’automobile électrique, livre son témoignage poignant sur son expérience avec le système de conduite autonome de Tesla. Son récit, à la fois fascinant et inquiétant, soulève des questions essentielles sur la sécurité et la fiabilité de cette technologie en développement.
En 2016, Elon Musk, l’emblématique patron de Tesla, promettait monts et merveilles : tous les nouveaux véhicules de la marque seraient équipés du matériel nécessaire pour devenir autonomes grâce à des mises à jour logicielles futures. Séduit par cette vision futuriste, Fred Lambert décide d’investir dans une Model 3 et souscrit au package “FSD”, déboursant la modique somme de 11 000 euros.
Cependant, la réalité s’avère bien différente du rêve initial. Au lieu du taxi robotisé tant espéré, Tesla propose le FSD Beta, un système certes impressionnant dans sa capacité à analyser l’environnement et à naviguer des intersections complexes, mais qui comporte des défaillances majeures pouvant mettre en danger le conducteur.
Fred Lambert relate deux incidents terrifiants où le FSD Beta a failli le mener au désastre. Dans les montagnes Blue Ridge, le système décide soudainement d’abandonner un virage en épingle, frôlant la chute mortelle. Sur l’autoroute, lors d’un dépassement, le FSD Beta dévie dangereusement vers le terre-plein central, obligeant le journaliste à reprendre le contrôle in extremis.
Paradoxalement, le FSD Beta a également sauvé Fred Lambert d’une collision potentielle lors d’un changement de voie distrait. Ce témoignage en demi-teinte illustre parfaitement la nature ambivalente de cette technologie : capable du meilleur comme du pire.
Fred Lambert pointe du doigt la communication agressive de Tesla, et notamment les déclarations d’Elon Musk, qui contribuent à l’excès de confiance des conducteurs envers le FSD. Les vidéos promotionnelles montrant des “conduites sans intervention” sont trompeuses, ne représentant pas l’expérience réelle et surtout, ne respectant pas les conditions d’utilisation du système.
Le journaliste fustige également l’absence de données concrètes étayant les affirmations de Tesla concernant la supériorité sécuritaire du FSD par rapport à la conduite humaine. L’arrêt de publication des rapports de sécurité d’Autopilot, opaque et peu convaincant, alimente le scepticisme.
Fred Lambert conclut son article en nuançant son propos. Il admet qu’avec une vigilance accrue, le FSD Beta peut s’avérer plus sûr que la conduite traditionnelle. Néanmoins, il souligne le danger de la surconfiance engendrée par le marketing de Tesla et appelle à une communication plus responsable, davantage axée sur la réalité des limitations du système.
L’expérience de Fred Lambert nous invite à la prudence et à la réflexion. Les voitures électriques Tesla, et plus particulièrement la conduite autonome, représentent certes une avancée technologique notable, mais elles ne sont pas encore des véhicules autonomes infaillibles. La vigilance et le bon sens restent des qualités indispensables sur la route, même au volant d’une Tesla.
N’hésitez pas à partager votre avis sur le FSD et son avenir dans les commentaires ci-dessous !
Source : Electrek
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