Vous ne croyez pas aux avantages des voitures électriques ? Voici ce que vous ratez
Vous envisagez de passer à l’électrique mais vous hésitez encore ? Vous n’êtes pas seul. Beaucoup de conducteurs ne réalisent […]
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Dans le tumulte incessant du marché automobile, une nouvelle vient de frapper un grand coup : BYD, géant de la fabrication de véhicules électriques, lance son nouveau modèle nommé Dolphin Mini pour l’export, affichant un prix de départ défiant toute concurrence, à moins de 10 000 €. Un véritable coup de tonnerre qui résonne bien au-delà des frontières chinoises, faisant trembler l’industrie automobile américaine et marquant peut-être le début d’une nouvelle ère pour les voitures électriques.
Au cœur de cette révolution, le Seagull, également connu sous le nom de Dolphin Mini hors de Chine, se positionne avec un tarif débutant autour de 9 000 € (environ 69 800 yuans). Ce prix, qualifié de “choquant”, n’est qu’un aspect de l’innovation apportée par BYD. Equipé de batteries Blade, la Dolphin Mini se décline en deux versions : une batterie de 30 kWh offrant jusqu’à 305 km d’autonomie et une autre de 38 kWh permettant de parcourir jusqu’à 405 km, le tout en cycle chinois CLTC, soit environ 300 km WLTP pour la version la plus autonome. Plus impressionnant encore, sa capacité de recharge rapide n’est pas amputé et peut passer de 30% à 80% en moins de 30 minutes.
À l’intérieur, la Dolphin Mini surprend par son écran central rotatif de 10.1 pouces et un design minimaliste qui défie les attentes pour un véhicule électrique à ce niveau de prix. Intégrant le réseau intelligent DiLink, il offre une interaction fluide et la possibilité de lire des vidéos, lui valant le surnom de “mini Lamborghini”, sous la direction esthétique de Wolfgang Egger, ancien designer chez Lamborghini. Et contre toute attente, BYD parvient à générer des profits avec ce modèle, suscitant une vive attention du côté des constructeurs automobiles américains.
L’arrivée de la Dolphin Mini sonne comme un avertissement pour le reste de l’industrie automobile. Ce véhicule électrique à bas coût marque un événement significatif pour les constructeurs occidentaux, aussi bien européens que américains dont certains sont déjà en perte de vitesse face à la concurrence asiatique.
Ford et et Volkswagen, parmi d’autres, ajustent leur stratégie vers des véhicules électriques plus abordables. Ford prévoit le lancement d’un pick-up électrique compact et d’un SUV, avec un modèle attendu pour 2026 autour de 25 000 dollars. Volkswagen, de son côté, mise sur sa futute ID.2 et même une version encore moins couteuse avec l’ID.1, un projet qui permettrait une alliance avec le constructeur français Renault.
Malgré l’absence de dates de commercialisation, la Dolphin Mini de BYD est lancé en Amérique du Sud sous le nom de Dolphin Mini et devrait arriver en Europe au cours de l’année. Avec un prix de départ constaté d’environ 20 000 dollars au Brésil, cela permettrait une commercialisation potentielle en France à un tarif débutant à 18 000 €. En ce sens, cela ajouterait une nouvelle compétitrice face à la Citroen ë-C3 et la Dacia Spring au niveau tarif tout en proposant un équipement supérieur, une charge rapide et une autonomie confortable. La firme chinoise, qui produit la quasi-totalité des composants de ses véhicules en interne, à l’exception des vitres et des pneus, détient un avantage concurrentiel significatif.
Le lancement de la Dolphin Mini n’est que la pointe de l’iceberg dans la stratégie de BYD visant à libérer le marché des véhicules à essence. Avec des modèles comme le Dolphin, et potentiellement une nouvelle plateforme de véhicules électriques encore plus économique à l’horizon, BYD appuie là où ça fait mal, poussant les constructeurs à une nécessaire révolution interne.
En effet, La menace n’est pas seulement financière, elle concerne également l’innovation et la capacité à répondre aux attentes changeantes des consommateurs en matière de mobilité durable.
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