850 km d’autonomie et recharge en 11 minutes : BYD lâche une bombe technologique
Le constructeur chinois BYD, numéro 2 mondial des voitures électriques, s’apprête à lancer une innovation majeure qui pourrait bien rebattre […]
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Dès cet été, les constructeurs auront l’obligation d’implémenter une série de technologies avancées d’aide à la conduite dans les voitures neuves, en vertu du General Safety Regulation 2 (GSR2). Cette réglementation, mise en place pour renforcer la sécurité routière et réduire le nombre d’accidents, pourrait bien redéfinir nos standards en matière de conduite. Alors, plongeons dans les détails pour comprendre les impacts de cette nouvelle ère de la mobilité.
L’intégration des dernières avancées technologiques dans les véhicules neufs aura naturellement un impact sur leur prix de vente. En effet l’obligation d’équiper certains véhicules en entrée de gamme de technologies modernes va faire grimper la facture, comme par exemple pour la Dacia Sandero.
Cependant, cet ajustement tarifaire est envisagé comme un investissement dans la sécurité, susceptible d’être amorti par une diminution des coûts liés aux accidents et potentiellement par une réduction des primes d’assurance.
Ainsi, si l’acquisition d’une voiture neuve s’avérera plus onéreuse, les bénéfices en termes de sécurité et d’économies potentielles sur le long terme sont à prendre en compte.
Le General Safety Regulation 2 impose l’adoption de plusieurs systèmes d’aide à la conduite innovants, conçus pour prévenir les accidents et améliorer l’expérience de conduite. Parmi ces technologies, on retrouve :
En plus des systèmes précédemment mentionnés, la réglementation introduit d’autres dispositifs obligatoires pour renforcer la sécurité :
Les technologies imposées par le GSR2 promettent un accroissement significatif de la sécurité routière. Cependant, il est possible que certains conducteurs perçoivent ces aides à la conduite comme intrusives, notamment à cause des alertes multiples qu’elles peuvent générer. Malgré cela, l’enjeu principal reste la réduction significative des accidents de la route, objectif pour lequel ces petites contraintes semblent un prix raisonnable à payer.
À partir du 7 juillet 2024, l’intégration de ces systèmes ne sera pas seulement recommandée, mais obligatoire pour la mise en marché de voitures neuves. Ce pas en avant dans la régulation automobile ne se limite pas aux voitures particulières, il s’étend à une grande variété de véhicules, y compris les bus, les camions, et même les véhicules de secours. Cette approche globale souligne l’ambition de maximiser la sécurité routière pour tous les usagers.
L’introduction du General Safety Regulation 2 représente une évolution majeure dans la conception et la fonctionnalité des véhicules modernes, avec un accent particulier sur la sécurité. En adaptant notre conduite à ces nouvelles aides technologiques, nous participons activement à la réduction des risques d’accidents, rendant nos routes plus sûres pour tous. C’est un petit pas pour le conducteur, mais un bond de géant pour la sécurité routière.
Source : Commission européenne
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