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Ferrari, le célèbre constructeur italien de voitures de sport, se prépare à entrer dans l’ère de l’électrique avec prudence mais détermination. La marque au cheval cabré a récemment inauguré une nouvelle usine dédiée à la production de ses futurs modèles électriques, marquant ainsi un tournant majeur dans son histoire. Plongeons dans les coulisses de cette révolution silencieuse qui s’opère à Maranello.
Le 21 juin dernier, Ferrari a inauguré son “e-Building”, une usine ultramoderne de 42 500 m² située à quelques pas de l’atelier historique fondé par Enzo Ferrari en 1943. Cet investissement de 200 millions d’euros témoigne de l’engagement sérieux de la marque dans l’électrification.
L’e-Building est conçu pour offrir une flexibilité maximale :
Benedetto Vigna, le PDG de Ferrari, souligne : “Nous ne faisons pas ce nouveau bâtiment en vue d’augmenter nos capacités, il s’agit d’avoir plus de flexibilité”. Cette flexibilité sera cruciale pour répondre aux défis de l’électrification tout en préservant l’ADN Ferrari.
Ferrari prévoit de dévoiler sa première voiture 100% électrique fin 2025, pour une commercialisation en 2026. Si les détails techniques restent confidentiels, quelques informations ont filtré :
Benedetto Vigna reste mystérieux sur les caractéristiques précises, mais affirme : “Nous avons déjà des prototypes sur la route, qui ont déjà parcouru des milliers de kilomètres”. La marque semble vouloir créer une voiture électrique qui reste fidèle à l’esprit Ferrari, tant en termes de performances que d’expérience de conduite.
Contrairement à certains constructeurs qui misent tout sur l’électrique, Ferrari adopte une approche plus nuancée. La marque prévoit de maintenir une offre diversifiée :
Cette stratégie vise à répondre aux différentes attentes des clients. Comme l’explique Vigna : “Nous rencontrons dans certains pays des gens qui nous disent : ‘Je n’achèterai pas de Ferrari tant que vous n’avez pas d’électrique’. D’autres fidèles de la marque nous disent qu’ils ne voudront jamais d’un véhicule électrique.”
Ferrari prévoit d’arrêter la production de moteurs thermiques conventionnels pour l’Europe en 2036, soit un an après l’échéance fixée par l’Union Européenne. La marque explore également des technologies alternatives comme les moteurs à hydrogène, notamment pour la compétition.
Contrairement aux idées reçues, Ferrari possède déjà une solide expérience dans les technologies électriques. Benedetto Vigna rappelle : “De l’extérieur, on pense que Ferrari ne connaît rien à l’électronique de puissance. C’est faux. Nous avons commencé dès 2009 en Formule 1, en 2013 sur la route avec LaFerrari.”
La marque dispose d’une équipe d’ingénieurs spécialisés dans la haute tension et l’électronique de puissance. Pour les batteries, Ferrari collabore avec le géant coréen SK On, tout en investissant dans la recherche via son nouveau laboratoire E-Cell Lab.
L’électrification représente un défi majeur pour Ferrari, tant sur le plan technique que culturel. La marque doit conserver son image d’excellence et de performance tout en s’adaptant à une nouvelle réalité technologique.
Parmi les principaux défis à relever :
Benedetto Vigna insiste sur l’importance de rester agile et ouvert au changement : “Avoir une équipe de course dans nos murs nous aide beaucoup. Il y a des week-ends où nous gagnons, d’autres où nous perdons. Il faut être prêt à capter les signaux faibles.”
L’entrée de Ferrari dans l’ère électrique marque un tournant historique pour la marque italienne. Entre tradition et innovation, le cheval cabré cherche à tracer sa propre voie vers une mobilité zéro émission sans perdre son âme. Les passionnés attendent avec impatience de découvrir comment Ferrari réussira à concilier son héritage légendaire avec les exigences de la mobilité du futur.
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