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Amateurs d’automobile et passionnés de technologie propre, vous vous interrogez probablement sur les véhicules électriques et leur empreinte écologique réelle. Si l’absence d’émissions de CO2 à l’échappement est souvent mise en avant, d’autres facteurs affectent l’impact environnemental des voitures électriques. Parmi eux, un sujet particulièrement abrasif et pourtant oublié et non, il ne s’agit pas cette fois ni de la fabrication des batteries, ni de la production d’électricité.
C’est une facette moins connue mais tout aussi importante de la mobilité électrique. Une récente étude britannique de la société Epyx révèle que les voitures électriques sollicitent leurs pneus bien plus que leurs homologues thermiques, ce qui a de quoi crever la bulle de l’illusion zéro émission.
À quelle vitesse les pneus des voitures électriques s’usent-ilsv? Selon cette analyse poussée, la durée de vie des gommes électriques est réduite de 26 % comparativement aux véhicules traditionnels : 29 000 km pour les électriques face à près de 40 000 km pour les modèles hybrides et thermiques. Budget et empreinte environnementale subissent donc une pression accrue.
La source de cette usure accélérée réside dans la balance, et je ne parle pas de celle de votre salle de bain. Les batteries, pierre angulaire de l’autonomie des véhicules électriques, influent significativement sur leur masse. Prenons l’exemple parlant de la Renault Mégane : la version essence pèse quelque 1 214 à 1 308 kg selon le niveau de finition, tandis que la déclinaison électrique affiche 1 708 kg avec sa batterie de grande capacité 60 kWh soit 400 à 450 kg de différence.
Fait notable, cette augmentation de poids n’est pas sans conséquence sur la structure même des pneus. En effet, nombre de ces derniers proposent des composés spécifiques, une bande de roulement plus fine et des flancs renforcés leur permettant de supporter la lourde charge. Combine cela à des dimensions souvent plus imposantes, et tu as un cocktail onéreux : environ 239 € le pneu pour une voiture électrique contre 150 € pour un modèle thermique.
L’usure des freins apporte une note moins discordante: dotés de systèmes de récupération d’énergie, les véhicules électriques et hybrides ménagent leurs disques et plaquettes bien plus longtemps que les thermiques, libérant au passage moins de particules fines dans l’atmosphère.
Un bel équilibre qui réduit la portée de la problématique des pneus, même si le sujet ne doit pas être occulté pour perfectionner encore l’écologie des voitures électriques.
Dans sa globalité, l’empreinte environnementale des voitures électriques reste un sujet complexe à démêler. L’Ademe nuance le débat en soulignant que les émissions totales de particules ne présentent pas d’écart significatif entre les véhicules électriques à forte autonomie et les véhicules thermiques neufs. La fameuse norme d’émissions Euro 7, qui devrait inclure les particules liées à l’usure des pneus et des freins, s’apprête d’ailleurs à redéfinir les critères d’évaluation environnementale.
En somme, si les voitures électriques sont bien des champions de la décarbonisation de la mobilité, la perfection reste un horizon à poursuivre, le caoutchouc en point de mire. Et il revient aux constructeurs, aux régulateurs et à nous, consommateurs, de conduire le changement pour un futur plus propre, du sol au ciel.
Alléger la charge des véhicules électriques sans compromettre leur autonomie est un défi majeur pour l’industrie. Recherche en matériaux innovants pour les batteries, conception de pneumatiques toujours plus résistants et moins énergivores, chaque piste explorée promet de diminuer l’empreinte écologique des voitures électriques. Un voyage palpitant vers la durabilité où chaque kilomètre compte.
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