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Alors que le MX-30 de Mazda n’a pas vraiment convaincu, le constructeur nippon revient à la charge avec une stratégie renouvelée pour conquérir le marché des véhicules électriques. Un virage audacieux, mais sera-t-il gagnant ?
Le MX-30, première incursion de Mazda dans la production de véhicules électriques, n’a pas suscité l’enthousiasme attendu auprès des amateurs de la marque japonaise. Aux États-Unis comme en Europe, il a eu du mal à s’imposer, ne tenant la route que pendant deux années-modèles, en 2022 et 2023.
Ses principales faiblesses ? Une autonomie modeste de 200 km et une disponibilité limitée. Résultat ? Des ventes en nette baisse, avec seulement 100 MX-30 écoulés au cours des huit premiers mois de 2023.
Si le MX-30 a tiré sa révérence aux États-Unis, Mazda n’abandonne pas pour autant le marché des voitures électriques. L’entreprise envisage de lancer de nouveaux modèles dès 2025 pour répondre à la demande croissante. Leur stratégie est audacieuse : les nouveaux véhicules électriques reposeront sur des plateformes similaires à celles de leurs homologues à essence.
Une démarche qui vise à réduire les coûts, mais qui suscite des interrogations quant à son accueil face à des concurrents comme GM ou Volkswagen, qui privilégient des architectures dédiées à l’électrique.
La production des futurs véhicules électriques de Mazda est prévue à Hofu, dans la préfecture de Yamaguchi au Japon. Cette usine a l’avantage de pouvoir produire des voitures à essence, hybrides et électriques sur une même ligne de production, ce qui est bénéfique en termes de coûts.
Néanmoins, cela signifie aussi que les véhicules électriques de Mazda ne seront pas éligibles au bonus écologique pour les véhicules électriques, qui peut aller jusqu’à 7 000 €.
Mazda a semble-t-il tiré des leçons de la réception mitigée du MX-30. Selon Masahiro Moro, PDG de Mazda, il est difficile de rentabiliser la production de petites voitures électriques, compte tenu des coûts élevés de fabrication.
Sans révéler précisément les modèles envisagés pour le marché américain, les SUVs semblent être une option privilégiée. Ce qui pourrait signifier que les fans de la sportive Mazda MX-5 devront patienter pour une version électrique.
Bien que le plus grand marché unique pour Mazda soit les Etats-Unis, l’Europe reste une zone clé pour la marque nippone. La marque ambitionne que les véhicules électriques constituent 25 à 40% de ses ventes mondiales d’ici 2030. Un défi de taille pour le constructeur, qui espère ainsi se tailler une place de choix dans la course à l’électrification automobile.
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