Porsche : retour en force des moteurs thermiques face au ralentissement électrique
Amis passionnés d’automobile, préparez-vous à un revirement spectaculaire dans le monde des voitures de luxe. Porsche, le constructeur emblématique allemand, […]
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Vous êtes-vous déjà demandé comment les constructeurs automobiles pourraient rendre les voitures électriques plus abordables ? Renault semble avoir trouvé la solution. Le constructeur français vient d’annoncer une série d’innovations technologiques qui promettent de réduire considérablement le coût de ses véhicules électriques. Plongeons dans les détails de cette avancée majeure qui pourrait bien révolutionner le marché.
Ampère, la filiale de Renault dédiée aux véhicules électriques, est au cœur de cette révolution technologique. Créée dans le cadre de la stratégie “Renaulution” initiée en 2021, cette entité a pour mission de propulser le constructeur français à l’avant-garde de la mobilité électrique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Ampère ne chôme pas.
L’entreprise vient d’annoncer l’intégration imminente de la chimie LFP (Lithium Fer Phosphate) dans ses batteries. Cette technologie, dépourvue de cobalt, présente un avantage de taille : elle est nettement moins coûteuse que la chimie NMC (Nickel Manganèse Cobalt) actuellement utilisée.
L’adoption de la technologie LFP n’est pas anodine. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire de 20% le prix des batteries d’ici 2026. Un objectif ambitieux qui semble en bonne voie d’être atteint, voire même dépassé.
Les premières voitures électriques Renault équipées de batteries LFP seront commercialisées dès 2026. Cette transition technologique devrait permettre une baisse significative du prix de vente des véhicules, rendant l’électrique plus accessible à un plus grand nombre d’automobilistes.
Mais Ampère ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise a déjà dans ses cartons des innovations encore plus prometteuses pour l’avenir.
À partir de 2028, Ampère prévoit d’intégrer dans ses voitures électriques des nouvelles chimies de batteries sans cobalt. Ces technologies innovantes promettent de combiner les avantages des batteries NMC et LFP, offrant ainsi :
Concernant ce dernier point, Ampère annonce des temps de recharge inférieurs à 15 minutes. Une performance qui devrait rassurer les automobilistes réticents à l’idée de passer trop de temps à la borne de recharge.
L’horizon 2030 verra l’arrivée d’une technologie encore plus révolutionnaire : la batterie solide. Ampère travaille d’arrache-pied sur cette innovation qui promet des performances exceptionnelles.
Cette batterie de nouvelle génération utilisera “une cathode sans cobalt et une anode Lithium Metal”. Les avantages attendus sont nombreux :
Parallèlement au développement de nouvelles chimies, Renault mise sur des technologies d’intégration innovantes : le CTP (Cell-To-Pack) et le CTC (Cell-To-Chassis).
Le principe ? Intégrer directement les cellules de la batterie soit dans le pack, soit dans le châssis du véhicule. Cette approche permet de réduire drastiquement les coûts de production, la batterie représentant actuellement environ 40% du prix total d’une voiture électrique.
Le CTP devrait faire son apparition dès 2026, suivi du CTC quelques années plus tard. Ampère vise une réduction des coûts de 40% d’ici 2028 grâce à ces technologies.
Il faut noter que cette intégration poussée n’est pas sans inconvénient. En cas d’accident, même léger, le diagnostic et le remplacement des cellules endommagées pourraient s’avérer complexes, augmentant potentiellement le risque de mise à la casse prématurée du véhicule.
Face à la concurrence chinoise de plus en plus pressante et à une baisse générale des ventes de véhicules électriques en Europe, Renault frappe fort avec ces annonces. L’entreprise semble bien décidée à ne pas se laisser distancer dans la course à l’électrification du parc automobile.
Ces innovations promettent des voitures électriques plus abordables, plus performantes et plus respectueuses de l’environnement. Reste à voir comment ces promesses se concrétiseront sur la route. Une chose est sûre : l’avenir de la mobilité électrique s’annonce passionnant, et Renault entend bien y jouer un rôle de premier plan.
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