Toyota prépare sa première voiture électrique à batteries solides pour 2027
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Vous pensiez que les constructeurs chinois ne faisaient que copier les Européens ? L’histoire semble aujourd’hui s’inverser. Ferrari, la marque italienne emblématique de Maranello, aurait officiellement acquis une Xiaomi SU7 Ultra pour l’étudier dans ses propres installations. Cette démarche, confirmée par plusieurs sources chinoises, témoigne de l’évolution du rapport de force dans l’industrie automobile électrique.
Des images publiées sur le réseau social chinois Weibo montrent effectivement une SU7 Ultra sortant des locaux de Ferrari. Le blogueur automobile 西米露在博洛尼亚 (« Sago Dessert in Bologna ») affirme que cette voiture a été officiellement achetée par Ferrari pour des tests et le développement de leur future plateforme électrique. Une information qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux spécialisés.
La Xiaomi SU7 Ultra n’est pas un véhicule électrique ordinaire. Avec ses 1 548 chevaux développés par trois moteurs électriques, elle revendique un 0 à 100 km/h en moins de 2,1 secondes et une vitesse de pointe dépassant les 320 km/h. Ces chiffres la placent directement en concurrence avec les modèles les plus performants du marché, notamment la Tesla Model S Plaid et la Porsche Taycan Turbo GT.
Le succès commercial de cette hypercar chinoise s’est révélé immédiat. Lancée l’année dernière, elle a généré plus de 50 000 commandes en quelques jours seulement, épuisant rapidement les stocks prévus. Son prix, significativement inférieur à celui de ses concurrentes européennes et américaines, explique en partie cet engouement.
Dans l’industrie automobile, le benchmarking consiste à démonter méthodiquement les véhicules de la concurrence pour analyser leurs composants, leurs méthodes de fabrication et leurs performances. Cette pratique permet aux constructeurs d’évaluer leur positionnement face aux leaders du marché et d’identifier les axes d’amélioration pour leurs futurs modèles.
Si Ferrari a effectivement acquis cette SU7 Ultra à des fins d’analyse, cela révèle que les constructeurs chinois sont désormais perçus comme des références techniques. Le fait qu’une marque aussi prestigieuse que Ferrari s’inspire des innovations chinoises marque un tournant dans l’histoire de l’automobile. Les rôles traditionnels entre donneurs et preneurs de leçons semblent aujourd’hui inversés.
Selon le blogueur automobile chinois 苏黎世贝勒爷, des représentants de Ferrari auraient visité le siège de Xiaomi l’année dernière. L’objectif de cette rencontre aurait été de discuter du développement conjoint de moteurs électriques haute performance de nouvelle génération. Cette information, bien que non confirmée officiellement, s’inscrit dans une logique de rapprochement technologique entre les deux univers.
Les constructeurs chinois ont massivement investi dans les technologies de batteries et les systèmes de propulsion électrique ces dernières années. Leur expertise dans ces domaines commence à dépasser celle de leurs homologues occidentaux, particulièrement sur les aspects de densité énergétique et de coûts de production.
| Critère | Xiaomi SU7 Ultra | Tesla Model S Plaid | Porsche Taycan Turbo GT |
|---|---|---|---|
| Puissance | 1 548 ch | 1 020 ch | 1 019 ch |
| 0-100 km/h | 2,1 s | 2,1 s | 2,3 s |
| Prix approximatif | < 150 000 € | 140 000 € | 230 000 € |
Cette démarche de Ferrari illustre un phénomène plus large : le déplacement du centre d’innovation automobile vers l’Asie. Les constructeurs chinois ne se contentent plus de produire des véhicules abordables ; ils développent désormais des technologies de pointe que les marques premium occidentales étudient attentivement.
L’expertise chinoise dans les systèmes de gestion thermique des batteries, les architectures électriques haute tension et les logiciels de contrôle moteur commence à faire référence. Des entreprises comme BYD, NIO ou Xiaomi investissent massivement dans la recherche et développement, rivalisant désormais avec les budgets des constructeurs européens établis.
Cette situation pousse les marques italiennes, allemandes et françaises à repenser leur approche du développement électrique. L’acquisition de la SU7 Ultra par Ferrari s’inscrit dans cette logique d’adaptation rapide aux nouvelles réalités technologiques du marché automobile électrique mondial.
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