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Alors que le marché des véhicules électriques continue d’évoluer, Mercedes semble avoir récemment modifié sa stratégie de développement. La firme allemande a exploré l’intégration d’un petit moteur à essence dans son modèle EQS, non pas pour propulser le véhicule, mais pour agir comme un générateur chargeant la batterie pendant le trajet, à l’instar de la désormais ancienne BMW i3. Selon de récentes informations, cette initiative a été mise en pause.
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Le EQS de Mercedes, conçu spécifiquement pour être un véhicule électrique, a été équipé d’un prototype utilisant un moteur à essence turbo de 1,0 litre en tant que prolongateur d’autonomie. Cependant, selon des sources internes citées par Autocar, Mercedes aurait cessé de poursuivre le développement de véhicules électriques à autonomie étendue. Ce concept a été jugé comme une technologie de transition, coûteuse et offrant des avantages limités. Le modèle testé disposait d’une version deux cylindres du moteur quatre cylindres “M254”, avec un système d’échappement monté à l’avant, tandis que la propulsion était assurée par un moteur électrique arrière de 268 ch, alimenté par une batterie lithium-ion intégrée dans le plancher.
Le choix d’ajouter un moteur à combustion interne aurait augmenté le poids de l’EQS, qui est déjà considérable. Un EQS 450+ pèse environ 2 540 kg, et la version AMG atteint 2 700 kg. En outre, l’intégration de ce moteur et d’un petit réservoir de carburant aurait probablement augmenté le coût du véhicule, dont le modèle de base est déjà vendu à partir de 135 850 €, avec des prix pouvant atteindre 170 000 euros avant options.
Malgré l’abandon de ce projet, Mercedes n’a pas cessé de s’engager dans le développement de solutions innovantes pour l’électromobilité. En effet, la marque à l’étoile a récemment lancé un nouveau millésime de l’EQS, qui promet de rassurer les consommateurs quant à l’autonomie des batteries. La capacité de la batterie a été augmentée, passant de 108,4 kWh à 118 kWh, permettant ainsi une autonomie maximale de plus de 800 km selon le protocole WLTP.
Il est également intéressant de noter que Mercedes a signé un accord avec Geely fin 2020 pour travailler sur des groupes motopropulseurs hybrides. Bien que l’accord n’ait pas spécifiquement mentionné les prolongateurs d’autonomie, la technologie de Geely inclut ce type de systèmes, et il est prévu que Volvo, propriété de Geely, utilise également ces moteurs.
Cette évolution stratégique vers des véhicules 100% électriques reflète une adaptation aux exigences de marché et aux préférences des consommateurs pour des solutions plus écologiques et plus efficaces. Mercedes semble ainsi privilégier une approche qui met l’accent sur les performances pures des véhicules électriques plutôt que sur des solutions hybrides ou de transition, alignant ses innovations avec les attentes de durabilité et de performance environnementale.
L’orientation de Mercedes vers des véhicules entièrement électriques et la déclaration de l’abandon des essais des prolongateurs d’autonomie posent des questions importantes sur l’avenir des technologies de transition dans l’industrie automobile. Avec des géants comme Mercedes qui réévaluent l’utilité et la viabilité économique de telles innovations, il est probable que d’autres fabricants suivront un chemin similaire, se concentrant davantage sur l’amélioration des batteries et l’efficacité des moteurs électriques pour répondre aux besoins d’autonomie des consommateurs.
Bien que l’idée d’un prolongateur d’autonomie ait offert une solution temporaire à l’anxiété liée à l’autonomie des batteries, les progrès technologiques et les pressions économiques semblent favoriser une transition plus rapide vers des technologies entièrement électriques. Le futur des véhicules électriques chez Mercedes et dans l’ensemble de l’industrie s’annonce donc comme étant non seulement plus vert, mais également plus orienté vers des solutions énergétiques purement électriques, délaissant les solutions hybrides ou intermédiaires autrefois envisagées.
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