Recyclage des batteries : le leader mondial s’attaque à l’Europe avec un plan visionnaire
Le géant chinois CATL, leader mondial des batteries pour véhicules électriques, s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa stratégie […]
Sommaire
Découvrez TELO, le nouveau venu de la Silicon Valley, qui promet de bouleverser le marché des véhicules utilitaires avec son camion électrique de la taille d’une Mini, mais qui embarque un plateau de la taille d’un Hummer. Derrière ce projet se cachent deux pionniers de l’industrie automobile qui ont travaillé chez Tesla et National Instruments.
C’est la start-up du moment qui fait parler d’elle dans la Silicon Valley. Fondée par Jason Marks, ancien ingénieur de chez National Instruments, et Forrest North, vétéran de l’industrie des véhicules électriques et ancien ingénieur chez Tesla, TELO ambitionne de créer un camion électrique à la hauteur des pickups actuels, tout en présentant un gabarit adapté aux déplacements en ville.
Les ambitions de cette start-up, encore en phase de développement, sont de taille. En effet, la marque prévoit de proposer une batterie de 106 kWh sur son premier modèle, avec une configuration à double moteur capable de délivrer une puissance de 500 chevaux. Ce qui permettrait au camion de passer de 0 à 100 km/h en environ quatre secondes, avec une vitesse maximale de 200 km/h.
Tout cela est emballé dans un format incroyablement petit. En effet, TELO ne mesure que 3,86 mètres de long, soit la même longueur que la Mini Cooper SE électrique. C’est 1,5 mètre plus court que le Toyota Tacoma, le pickup “compact” le plus vendu en Amérique, et deux mètres plus court que le F-150 Lightning. Et avec un poids de 2 000 kg, il pèse moins qu’une Tesla Model Y.
Cependant, malgré sa taille compacte, le petit camion électrique promet de proposer cinq sièges et un plateau de camion de taille standard de 152 cm, soit la même longueur que le modèle de base du Tacoma. Comment est-ce possible ? TELO a choisi d’optimiser l’espace à tous les points du processus de conception. Par exemple, la batterie sera 50% plus efficace en termes d’espace que celle des autres véhicules du marché grâce à l’utilisation de cellules standard 21700.
TELO est conçu avec la sécurité à l’esprit dès le départ. Malgré son court avant avec seulement 2,5 cm de débordement sur les roues avant, la position des sièges n’est pas entièrement en cabine et les occupants sont toujours cachés derrière une zone de déformation. De plus, TELO affirme qu’il a prévu plusieurs aides électroniques innovantes pour la sécurité des conducteurs et des passagers, bien qu’il n’ait pas pu préciser quelles technologies spécifiques il avait en tête.
Mais surtout, un petit camion électrique est intrinsèquement plus sûr pour les routes, les piétons et pour l’environnement. Ces dernières années, on a assisté à une tendance à la hausse des véhicules de grande taille (pourtant avec moins d’utilité et des plateaux plus petits), avec une augmentation des ventes de SUV et de camions. Or, ces véhicules massifs sont non seulement nuisibles pour les piétons, mais ils causent également plus de dégâts sur les routes, usent plus de pneus (causant plus de pollution particulaire), contribuent à l’étalement urbain, et utilisent plus de ressources pour leur fabrication et leur fonctionnement.
TELO vise actuellement un prix de 50 000 € avant d’éventuelles déductions ou bonus. À l’avenir, la startup souhaite proposer une version avec une batterie plus petite et un seul moteur, probablement à un prix plus bas. Cela serait bénéfique pour les personnes qui savent qu’elles n’ont pas besoin d’une énorme batterie de 600 km d’autonomie, ou pour les entreprises avec des itinéraires fixes ou principalement intra-urbains.
En ce qui concerne la livraison prévue, il y a encore plusieurs étapes à franchir avant cela. Le but est d’avoir un prototype en état de marche d’ici la fin de l’été, un véhicule de presse d’ici la fin de l’année, pour faire l’homologation (analyse des crashs/aérodynamiques) au cours de l’année prochaine et conclure toutes ces étapes de préproduction en 2024. Ensuite, il espère avoir les 500 premiers véhicules construits à la main d’ici la fin de 2025, et 10 000 véhicules fabriqués sous contrat en 2026.
Réagissez à l'article